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Pharmacie : Les raisons d'un malaise
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 12 - 05 - 2005

Le Code de la pharmacie et du médicament est au cœur des dernières discussions de la commission des secteurs vitaux à la Chambre des représentants. Les pharmaciens restent intransigeants sur certains points, notamment le numerus clausus.
Les négociations se poursuivent et s'accélèrent autour du Code de la pharmacie et du médicament. Cette nouvelle mouture, qui remplacera un texte datant de 1960, a du mal à voir le jour. Après l'examen de la commission des secteurs vitaux à la Chambre des représentants, la semaine dernière, de ce projet de loi N° 17.04 relatif au Code du médicament et de la pharmacie, elle s'est réunie mardi pour débattre encore une fois de cette nouvelle mouture. Les deux changements auxquels s'attachent les pharmaciens concernent : la règle de distance de 300 mètres séparant deux officines et le numerus clausus. « C'est une revendication que nous exigeons depuis des années et à laquelle le ministère de la Santé ne veut toujours pas accorder sa faveur. C'est pourtant un point vital pour le développement du secteur », annonce Kamal Belhaj, président de la Fédération des syndicats des pharmaciens.
Dans ce même contexte, il tient à préciser que « les professionnels ne sont pas des enfants de chœur et que persister à raisonner en termes de « 300 m » risque de tirer la profession vers le bas. Le pire est qu'un pharmacien qui ferme son officine n'aura plus le droit d'exercer».
Désormais érigé en cheval de bataille des pharmaciens, le numerus clausus est censé garantir une concurrence loyale dans ce secteur et résoudre un sérieux problème qui pénalise quelques officines. En fait, une pharmacie implantée en plein cœur d'un quartier surpeuplé n'a certes pas les mêmes bénéfices que récolte une autre élisant domicile dans une zone à faible densité démographique. Sur les 7500 officines que compte le pays, près de 2000 se trouvent au bord de la faillite. Avec ce faible pouvoir d'achat des médicaments, elles risquent de mettre la clé sous le paillasson. Et pour cause, le Marocain consacre une moyenne de 170 dirhams pour les médicaments : une estimation à mille lieues des exigences de l'Organisation mondiale de la santé. En plus de cette faible consommation, la non-généralisation de la couverture médicale cause un énorme manque à gagner aux professionnels. Mais sur ce point-là, l'avenir semble prometteur avec l'arrivée, comme prévu, de l'assurance maladie obligatoire dans les mois qui viennent. Respect des intérêts des citoyens, garantie d'un équilibre entre les composantes de la profession, moralisation de la concurrence entre les intervenants dans le secteur et préservation du niveau d'autosuffisance du pays en matière de médicaments, sont les quatre éléments qui régiront ce nouveau Code, selon une information relayée par l'agence MAP. La commission des secteurs vitaux à la Chambre des représentants qui avait commencé à examiner, vendredi dernier, ce projet de loi N° 17.04 a insisté sur ces principes-là.
Dr. Saâd Benmansour, président de l'Alliance nationale médicale et santé libérale s'attend pour sa part à une baisse de la fiscalité concernant le secteur de la pharmacie. «On arrivera, précise-t-il, à réduire le prix des médicaments de 30 à 40 %, si on change l'actuelle fiscalité qui régit la pharmacie». Et d'ajouter que «la multiplication des intervenants est l'une des causes de l'augmentation des prix. De l'unité industrielle pharmaceutique au pharmacien, le médicament passe par plusieurs intermédiaires : une pratique qui rend ces produits inaccessibles pour cette partie défavorisée de la population». L'autre raison et non des moindres qui contribue à la hausse des prix des médicaments est l'emballage.
À ce sujet, Dr. Saâd Benmansour note que le Maroc a tout intérêt à penser à l'expérience des officines aux Etats-Unis : les pharmacies proposent également des médicaments sans emballage à des prix plus attractifs.Une source proche du dossier affirme que la finalisation du Code de la pharmacie et du médicament est prévue pour la fin de ce mois. Une information qui pousse actuellement la Fédération des syndicats des pharmaciens a milité sur plusieurs fronts.


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