Il faut rattraper le retard enregistré à cause de la pandémie de Covid-19 L'état d'avancement de la construction de la voie express Tiznit- Dakhla a été au centre d'une réunion tenue lundi sous la présidence d'Abdelkader Amara, ministre de l'équipement, du transport, de la logistique et de l'eau. La voie express Tiznit-Dakhla, qui s'inscrit dans le cadre du Nouveau modèle de développement des provinces du Sud du Royaume lancé par SM le Roi Mohammed VI à Laâyoune en novembre 2015, constitue un mégaprojet qui va renforcer de manière constante les liens économiques et commerciaux entre le Maroc et sa profondeur africaine. La réalisation de cette voie express de plus de 1.000 km vise à aménager un axe routier avec des normes techniques de taille entre les provinces du Sud et les autres régions du Royaume, réduire le temps du transport et améliorer le confort et la sécurité routière, à même de faciliter le transport des marchandises entre les villes du Sud du Maroc et les grands centres de production et de distribution. D'après le département de l'équipement, le ministre a souligné lors de cette réunion l'importance de rattraper le retard enregistré dans la construction de certains axes routiers à cause de la pandémie de Covid-19. M. Amara a également donné ses instructions pour la construction d'un nombre de croisements importants entre la voie express et un nombre d'axes routiers, vu leur importance pour la mobilité des habitants. Il est à noter que la réalisation de ce projet vise à réduire le temps et le coût du transport, à améliorer la fluidité de la circulation ainsi que le confort et la sécurité routière, en plus de faciliter le transport des marchandises entre les villes du Sud du Royaume et les grands centres de production et de distribution. Ce projet d'envergure, qui s'étend sur 1.055 km et dont le coût de réalisation s'élève à environ 10 milliards de dirhams, constitue un levier structurant pour le développement économique et social des provinces du Sud. Il est le fruit d'un partenariat entre le ministère de l'équipement, du transport, de la logistique et de l'eau, le ministère de l'intérieur, le ministère de l'économie et des finances, la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, la région de Guelmim-Oued Noun, la région de Dakhla-Oued Eddahab et la région de Souss-Massa. Au niveau de celle-ci, cet axe s'étale sur quelque 48 km, allant du nord de Tiznit jusqu'à la commune de Sidi Bouabdelli. Le premier tronçon relie le sud de Tiznit à Sidi Bounaâmane sur 37 km et le deuxième lie Sidi-Bounaâmane à Anga (province de Sidi-Ifni) sur une distance de 39 km. A fin du mois de juillet dernier, l'état d'avancement du premier tronçon, dont le budget global se chiffre à 420 MDH, est de 49%, alors que 12% des travaux du deuxième ont été réalisés avec un coût global de 435 MDH. Pour la région de Guelmim, cet axe s'étend sur une distance de 340 km entre Tiznit jusqu'à Oued El Ouaer (province de Tan-Tan), pour un coût estimé à 3,4 milliards DH. Pour les tronçons entre Andja et Guelmim (38,8 km) et entre Guelmim et Zrouila (22,6 km), le taux d'avancement est de l'ordre respectivement de 13% et 92%. Sur les autres tronçons, de Tan-Tan jusqu'au territoire de la province de Laâyoune, les travaux avancent à un bon rythme pour être livrés dans les délais. Tandis que pour Laâyoune-Dakhla tous les travaux de ces tronçons ont porté sur le renforcement et l'élargissement de la route à 9 mètres, l'élargissement de la chaussée de 6 à 7m.