Jean-Robert Reznik, 60 ans, est un habitué des coups de force qu'il a organisé, avant celui d'Agadir (voir ALM n° 890) dans d'autres villes notamment à Marrakech. Ex-numéro 2 du Club Med, il avait mal vécu sa mise à l'écart en 1989 par le patron du groupe Glibert Trigano au profit de son fils Serge. Aujourd'hui encore, M. Robert Reznik n'a qu'une obsession, évincer l'actuel patron Henri Giscard d'Estaing. Ce dernier a réagi rapidement en exigeant que le groupe Accor, devenu récemment actionnaire dans le capital du Club, ne soit pas représenté dans le Conseil d'administration par cet adversaire qu'est M. Reznik. Celui-ci, n'étant plus depuis quelques mois à la tête du pôle loisirs du leader mondial de l'hôtellerie, s'est installé à son propre compte en créant une boîte de conseil.