La Banque Mondiale vient de lancer sa "Stratégie mondiale et son programme renforcé" dans le but de contrecarrer le développement du paludisme. L'Afrique subsaharienne compte au moins 85% du nombre total des décès liés au paludisme dans le monde, estimés à plus d'un million, contre 8% pour l'Asie et l'Asie du Sud-Est, 5% pour la région de la Méditerranée orientale, 1 pc pour le Pacifique de l'Ouest et 0,1% pour les Amériques, indique la Banque Mondiale (BM), à l'occasion de la Journée africaine du paludisme, célébrée le 25 avril. A cette occasion, la BM vient de lancer une nouvelle stratégie. Cette stratégie a également pour but d'aider les pays en développement à progresser plus rapidement dans leur lutte contre le paludisme, qui tue encore plus d'un million de personnes chaque année, pour la plupart des enfants âgés de moins de cinq ans, et freine la croissance économique dans les pays les plus touchés. "Dans de nombreux pays, il est absolument crucial de lutter contre le paludisme pour réduire le nombre effroyable de mères et d'enfants qui meurent chaque année de cette maladie évitable et guérissable", explique Jean-Louis Sarbib, premier vice-président de la BM pour le développement humain."Grâce à cette stratégie mondiale, nous nous réengageons à poursuivre un effort important et soutenu contre le paludisme. Un effort qui contribuera à réduire les souffrances humaines, un effort qui aura un impact positif sur la croissance économique". "En cette Journée africaine du paludisme, nous espérons que cette nouvelle stratégie de lutte contre le paludisme incitera les bailleurs de fonds des secteurs public et privé à suivre l'exemple de la Banque et à renforcer leurs financements pour mieux lutter contre cette maladie en Afrique et ailleurs", a indiqué Gobind Nankani, vice-président de la BM pour la région Afrique et membre du comité directeur de la Banque pour le Programme renforcé.