A l'instar d'autres secteurs, les professionnels de l'industrie pharmaceutique ont, dès le début de la crise de la Covid-19, mis à leur tour en place une série de mesures préventives pour maintenir l'activité industrielle dans des conditions sécuritaires. L'objectif étant, selon l'Association marocaine de l'industrie pharmaceutique (AMIP), qui a récemment tenu son assemblée générale, d'éviter «le risque de rupture en médicaments essentiels et d'apporter une réponse efficace à la forte demande enregistrée pour certains traitements et produits d'hygiène». Rassemblant les 29 principaux acteurs de l'industrie pharmaceutique nationale, les membres de l'association fondée en 1985 ont également débattu, lors de cette rencontre, de «l'actualisation de la stratégie globale de l'AMIP et de ses priorités à l'aune du coronavirus». Lors de l'allocution d'ouverture de l'assemblée, le président de l'AMIP, Ali Sedrati, a, selon la même source, souligné la forte implication de l'instance auprès des pouvoirs publics dans la lutte contre la Covid-19. Il a, en outre, insisté sur l'engagement collectif des opérateurs à souscrire à une politique de dépistages massifs des employés du secteur, «dans les plus brefs délais». A l'issue de l'assemblée, les membres de l'AMIP, représentant 55.000 emplois (dont plus de 12.000 emplois directs), ont décidé l'actualisation de la plate-forme de propositions soumise à la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD), ainsi que «la composition d'une commission technique ad hoc afin d'adapter le contenu à la stratégie nationale». Au cours de cette assemblée, l'AMIP a également annoncé l'adoption d'une «nouvelle charte de communication éthique ainsi que sa nouvelle identité visuelle». Par l'occasion, l'AMIP se félicite des instructions du ministre de la santé pour la création d'une commission mixte AMIP-DMP (Direction du médicament et de la pharmacie), qui se réunira une fois par mois pour traiter de sujets techniques relatifs au secteur.