Les travaux d'une journée d'étude sur "Le tourisme rural et les microcrédits", organisée par le Centre "Tarik Ibn Zyad", ont débuté samedi à Midelt. En collaboration avec le secrétariat d'Etat chargé du Développement rural et la Caisse nationale de crédit agricole (CNCA), une journée d'étude sur "Le tourisme rural et les microcrédits", organisée par le Centre "Tarik Ibn Zyad", a débuté samedi à Midelt. Cette rencontre vise notamment à ouvrir un large débat sur les opportunités d'intégration du tourisme rural dans les différentes activités exercées en milieu rural et à échanger les informations entre les différents acteurs du développement rural et les professionnels du secteur du tourisme concernant les meilleures pratiques de développement du Tourisme en milieu rural. Cette journée, à laquelle ont pris part le ministre du Commerce extérieur, M. Mustapha Mechahouri, le secrétaire d'Etat chargé du Développement rural, M. Mohamed Mohattane et le président du centre "Tarik Ibn Zyad", M. Hassan Aourid, s'assigne pour objectif d'encourager le développement et de renforcer les possibilités de partenariat entre professionnels, décideurs, bailleurs de fonds et associations actifs dans le domaine du tourisme rural. Intervenant à cette occasion, M. Hassan Aourid, a indiqué que cette manifestation s'inscrit dans le cadre des grandes lignes de l'action du gouvernement dont les orientations ont été tracées par SM le Roi Mohammed VI, soulignant que la promotion du monde rural suppose une approche qui érige le tourisme rural et les microcrédits en priorités. Et d'ajouter que le tourisme rural ne peut à lui seul développer le monde rural et que les microcrédits ne constituent pas le seul moyen à même de concrétiser cet objectif, soulignant le rôle de la culture, des infrastructures (routes, eau, électricité et équipements hôteliers) et des ressources humaines dans la promotion du monde rural. De son côté, M. Mohattane, a affirmé que l'activité du tourisme rural s'inscrit dans le cadre de la vision de son département qui s'intéresse à la création des activités génératrices de richesse et de l'emploi, et ce, en parallèle à l'activité agricole traditionnelle.