Face aux puissantes armadas des championnats étrangers, l'équipe nationale du Maroc apparaît mal armée sur le papier. Pourtant, les nationaux ont démontré lors de la précédente édition qu'ils peuvent tirer leur épingle du jeu. Sous la houlette de son nouveau coach Jean-Paul Rabatet, assisté de Driss Houari, l'équipe nationale de basket-ball a achevé, jeudi, son périple français, entamé le 20 mars. Ce programme a été arrêté par le directeur technique des équipes nationales Mohamed Zehzouhi et validé par Noureddine Benabdenbi, Touimi Benjelloun et Abdelali Zerouali, tous membres de la Commission technique. Cette préparation vise, essentiellement, à mettre au point une sélection compétitive aussi bien pour les jeux Islamiques que les éliminatoires du championnat d'Afrique (CAN 2005), prévus au Maroc entre le 24 et 29 mai prochain. Quant au tournoi de Tourcoing, celui-ci est devenu un site capital de l'équipe nationale et ce, depuis des années déjà. À l'instar des grandes équipes participantes, le Maroc apparaît le moins armé sur le papier. Mais la qualité de nos joueurs actuels est source de beaucoup d'espoir, compte tenu de la bonne prestation des coéquipiers de Mustapha Khalfi. Ces derniers ont laissé une très bonne impression chez le public français de Tourncoing, l'année dernière, avant de s'incliner face à l'équipe américaine dans une finale inédite par quelques petits, points faute d'expérience. Cette fois-ci, nos représentants sont en mesure de rééditer l'exploit devant les géants du basket-ball mondial. Cependant, il faut reconnaître que le Maroc va se heurter à un véritable mur, celui de l'impressionnante masse physique de leurs adversaires, des géants solidement bâtis. Les nôtres tenteront de compenser leurs carences en tentant un sans-faute en défense, en espérant une adresse maximale et en misant sur un jeu collectif parfait et sans faille. Pas facile… La taille, on le sait, est une donnée capitale dans le basket-ball. L'adresse est fluctuante, la vitesse ne peut être maintenue quarante minutes durant, mais la taille reste. C'est dans ce contexte-là que le directeur technique a été dépêché en Europe pour dénicher certains joueurs capables de renforcer l'équipe nationale, tels que le joueur Ben Driss Saïd (20 ans - 2,05m) sociétaire de l'équipe de Cholet Club, évoluant en Pro A, ou encore Makhoukh, joueur de Strasbourg, Bassine, évoluant à St-Quentin et Dahbi à Antibes. Sans aucun doute, l'incorporation de ces pros aura un impact positif sur le rendement de l'équipe nationale, mais le doute plane toujours sur leur participation, puisqu'ils sont des titulaires à part entière dans leurs clubs respectifs. En basket-ball, tout comme pour les autres sports collectifs, les séances d'entraînement constituent des passages essentiels pour l'acquisition des automatismes et de l'homogénéité, afin d'affronter les matches officiels en toute sérénité. Dans ce sens, on doit faite confiance à notre directeur technique et à son staff pour trouver toutes les solutions adéquates, dont le but n'est autre que de mener la sélection nationale à bon port.