Selon le ministre des Finances, les besoins prévisionnels de financement à moyen et longterme du Trésor, à couvrir sur le marché des adjudications pour l'année en cours, doivent s'établir à 27 milliards de DH. L'argentier du royaume multiplie les sorties autour des prévisions de l'année en cours. Dans sa dernière sortie, il a fait le point sur les besoins prévisionnels de financement à moyen et long-terme du Trésor à couvrir sur le marché des adjudications pour l'année 2003. Selon Fathallah Oualalou, ces derniers devraient atteindre 27 milliards de DH. Le ministre des Finances et de la Privatisation a souligné que le financement net devrait porter sur un montant approximatif de 15 milliards DH. S'agissant de la question de la refonte du marché des adjudications, le ministre a annoncé que les Finances étudient la possibilité de lancer des émissions portant sur des bons à moyen terme à taux variable ainsi que des émissions de bons à très court-terme. M. Oualalou a précisé que l'émission sur cette nouvelle maturité permettra entre autres aux investisseurs de disposer d'un instrument supplémentaire de gestion de leurs trésoreries. Dans la même logique, il n'est pas exclu que le ministère procède à l'émission de bons par assimilation sur des lignes futures et renforce la supervision des transactions sur le marché secondaire et le contrôle des cotations affichées par les intermédiaires en valeur du trésor (IVT), ajoute l'argentier du royaume. Le nouveau dispositif des Finances concerne également la gestion des risques liés à la dette intérieure. M. Oualalou indique qu'une stratégie sera menée dans ce sens. A titre indicatif, le stock de la dette du Trésor s'élevait à 284,2 milliards DH à fin décembre 2002 : 92,6 milliards DH au titre de la dette extérieure et 191,6 milliards DH au titre de la dette intérieure. Pour M. Oualalou, l'encours de la dette totale du Trésor, non compris les dépôts dans les circuits du Trésor, s'est amélioré de près de 5 points pour s'établir à 70% du PIB contre 75% l'année dernière. Cette amélioration s'explique par le recul du ratio de la dette extérieure de 28,9% du PIB à 22,6% et à la progression de celui de la dette intérieure de 46% du PIB à 47,4%. Le ministre a profité de l'occasion pour rappeler encore une fois que la conversion de la dette extérieure en investissements au titre de l'année 2002 s'est soldée par le traitement de1,3 milliard DH. Selon lui, cette année, le Maroc a remboursé par anticipation sept prêts (2,1 milliards DH) de la Banque africaine de développement.