La société sucrière connaît une évolution importante de ses résultats, en dépit d'une réglementation relativement contraignante. Le C.A. commercial a ainsi progressé de 2,2%. «Notre vision à long terme permet aux différentes parties de s'y trouver», a déclaré Abdellaziz Abarro P-DG de la Cosumar qui présentait les résultats 2002 de la société. Globalement, l'évolution de l'activité est satisfaisante. Le chiffre d'affaires commercial progresse de 2,2%. Les tarifs étant fixes, cette évolution traduit l'augmentation du volume des ventes de sucre, atténuée en partie par le retrait des sous-produits, en raison d'une campagne betteravière moins importante que celle de 2001. Le résultat d'exploitation s'accroît de 31,7 % à 75,2 MDH, consécutivement à l'intégration avale de l'usine de Sidi Bennour à l'augmentation du volume des ventes de sucre et l'amélioration de la productivité. De son côté, le résultat net qui atteint 216,9 MDH, augmente de 31,6 MDH (17%), suivant l'évolution du résultat avant impôts et de l'IS. Fort de ces atouts, le Conseil d'administration a décidé de soumettre à l'assemblée générale des actionnaires, la distribution d'un dividende de 37 DH par action contre 35 DH pour l'exercice 2001. Cependant, l'accent doit être mis sur l'activité de raffinage qui a bénéficié d'une très nette amélioration des performances. La cadence journalière de production a augmenté. Les ratios de consommation des matières stratégiques, essentiellement fioul, ont été réduits. Aussi le lancement de nouveau projets est à noter. Côté perspectives, la cosumar entend parfaire la mise en service du projet de passage en blanc de l'usine de Sidi Bennour. Les retombées des investissements de modernisation et d'amélioration de productivité, en particulier l'amont agricole, contribuent favorablement à la consolidation des résultats. «En revanche, l'activité de raffinage reste conditionnée par le contexte réglementaire en vigueur. Les dispositions relatives à la libéralisation des prix des cultures sucrières et du prix de sucre à la consommation qui permettait de garantir l'équilibre économique global du système se font encore attendre» a précisé le PDG de la Cosumar.