Le service sportif de la première chaîne fait des efforts louables depuis des années. C'est indéniable, le monde du sport du dimanche soir bat tous les records de l'audimat par les fans du football et autres disciplines. Le service sportif de la première chaîne fait des efforts louables depuis des années. C'est indéniable, le monde du sport du dimanche soir bat tous les records de l'audimat par les fans du football et autres disciplines. Son rédacteur en chef, notre confrère Said Zadoq, supervise ce service avec brio, aidé en cela par une équipe de journalistes sportifs compétents et dynamiques. Mais il est vraiment regrettable que tous ces efforts soient cachés et gâchés par une surdose d'informations et quelques ratages techniques. Cette multiplicité de couvertures sportives nuit énormément à la qualité de l'émission dont les présentateurs sont condamnés à jouer contre la montre pour passer tous les commentaires. Un gaspillage d'énergie qui en plus affecte les conditions de suivi des téléspectateurs qui ont de la peine à suivre les images de la camera. Tout simplement parce que les techniciens sont acculés à passer les actions avec une vitesse vertigineuse pour respecter le temps imparti à l'émission. Les matchs de football qui sont très suivis sont véritablement bradés qu'il est impossible de retenir la moindre idée du déroulement de la rencontre. D'autant plus que les répétitions sont repassées à avec la même vitesse et que parfois la caméra perd le ballon et rate parfois des buts tout faits. Il est vrai que les cameramen travaillent dans des conditions difficiles dans des stades généralement mal équipés pour permettre à une équipe de télévision de visionner le match convenablement. Il est vrai aussi que, dans la plupart des cas, le champ de vision du cadreur est très limité par l'exiguïté et les bousculades du public, d'autant plus que l'équipe technique se déplace avec une seule camera. Mais cela ne sert à rien de dépenser autant d'énergie en se déplaçant dans tous les stades du GNFI pour diffuser des images d'une rencontre en une minute et avec une qualité qui laisse à désirer. Cette émission est très populaire pour qu'elle soit bradée à cause des conditions techniques et matérielles. C'est pour cela que la plupart des observateurs avertis et les téléspectateurs estiment qu'il faut la diviser en deux séances pour qu'elle soit plus rentabilisée. En d'autres termes, il est préférable de raisonner comme les chaînes de télévision françaises qui consacrent toute l'émission au football. Autrement, le service des sports de la première chaîne peut facilement programmer la couverture des autres sports pour la soirée de lundi. Cette solution nous semble très appropriée pour une émission qui est obligée de couvrir toutes les disciplines. Contrairement à ce que l'on croit, tous les sports ne sont pas servis avec l'option actuelle puisque tout le monde reste sur sa faim par la rapidité avec laquelle les images passent. Encore faut-il préciser que cette couverture totale mobilise énormément les journalistes et leur un volume de travail infernal. En définitive, l'idée de couvrir toutes les disciplines en une seule émission ne sert ni les téléspectateurs, ni les sportifs, ni encore les journalistes de la première chaîne.