Le gouvernement français a décidé officiellement d'imposer une interdiction d'entrée à environ cent responsables algériens, parmi lesquels figurent les principaux dirigeants militaires et sécuritaires du pays. Cette interdiction concerne des personnalités influentes telles que le chef d'état-major de l'armée algérienne, le général Saïd Chengriha, le directeur du cabinet présidentiel Boualem Boualem, ainsi que le chef des services de sécurité, Nassereddine Djane. L'interdiction touche également Kamel Sidi Said, directeur de la communication à la présidence algérienne. Cette décision intervient alors que les relations entre l'Algérie et la France connaissent une tension notable, notamment en raison des défis politiques et économiques auxquels l'Algérie fait face en interne. Certains rapports suggèrent que ces mesures sont liées à des pratiques que la France a jugées inacceptables de la part de certains responsables algériens, tandis que des observateurs estiment que cette démarche pourrait compliquer davantage la situation diplomatique entre les deux pays, exerçant une pression supplémentaire sur des relations bilatérales qui traversent une phase délicate. Il est à noter que cette interdiction pourrait également concerner d'autres personnalités proches du régime algérien, et constitue un signe d'escalade des relations entre les deux pays, en particulier avec les récentes orientations françaises qui se concentrent sur la surveillance des politiques internes de certains pays de la région, y compris l'Algérie.