Le WAC et l'EST devront s'acquitter, chacun, d'une amende de 15.000 dollars en raison de l'utilisation de fumigènes par leurs supporters respectifs lors du match aller de la finale de la Ligue des champions. La commission de discipline de la Confédération africaine de football (CAF) a décidé, mardi, d'infliger des amendes à la Renaissance Sportive de Berkane (RSB) et le Wydad Athletic Club (WAC), de l'ordre, respectivement, de 62.500 dollars et de 15.000 dollars suite aux événements survenus lors des finales retour de la Coupe de la Confédération (Alexandrie) et aller de la Ligue des champions (Rabat). Ainsi, la RS Berkane a écopé d'une amende de 22.500 dollars pour utilisation de fumigènes et de laser et jet de projectiles par ses supporters lors du match retour de la finale de la Coupe de la CAF, selon l'instance dirigeante du football africain. La CAF a également décidé la suspension pour quatre matches du joueur de la RS Berkane Omar Nemssaoui assortie d'une amende de 10 mille dollars suite à ses comportements antisportifs contre le staff arbitral lors du match retour à Alexandrie. La RS Berkane écope d'une autre amende de 30.000 dollars en raison des comportements de ses responsables contre l'arbitre éthiopien de cette même rencontre, Bamlak Tessema. Le WAC et l'Espérance sportive de Tunis (EST) devront s'acquitter, chacun, d'une amende de 15.000 dollars en raison de l'utilisation de fumigènes par leurs supporters respectifs lors du match aller de la finale de la Ligue des champions. Le Zamalek d'Egypte a également fait l'objet d'une sanction pécuniaire de l'ordre de 22.500 dollars à cause de l'utilisation par ses supporters de fumigènes, de lasers et pour avoir jeté des bouteilles sur l'aire de jeu. Enfin, les allégations de l'arbitre Bamlak Tessema, qui avait accusé de violence le président de la RS Berkane, Fouzi Lekjaâ, ont été rejetées. Selon la CAF, le rapport de l'arbitre ne concorde pas avec celui du commissaire de match, l'Equato-guinéen Gustavo Ndong Edu. «La commission de discipline a décidé qu'il n'y a pas suffisamment de preuves solides et corroborées pour prouver la culpabilité de Fouzi Lekjaâ».