Catherine Mégret, ancien maire de Vitrolles (Bouches-du-Rhône) et épouse du président du Mouvement national républicain (MNR), Bruno Mégret, a été mise en examen pour "détournement de fonds publics", a-t-on appris mardi de source judiciaire. Catherine Mégret, ancien maire de Vitrolles (Bouches-du-Rhône) et épouse du président du Mouvement national républicain (MNR), Bruno Mégret, a été mise en examen pour "détournement de fonds publics", a-t-on appris mardi de source judiciaire. Après l'ouverture en mai dernier par le pôle financier de Marseille d'une information judiciaire la concernant, les enquêteurs tentent de déterminer si l'épouse de Bruno Mégret ne s'est pas livrée à un détournement d'argent public lorsqu'elle était maire de Vitrolles. Cet argent aurait servi à recueillir les signatures nécessaires à la candidature de son mari lors de l'élection présidentielle du printemps dernier. Dans un communiqué, le MNR juge que cette affaire "est une mauvaise querelle sans aucun fondement". "Les faits qui sont reprochés à l'ancien maire de Vitrolles portent exclusivement sur l'envoi de deux lettres à certains maires de France appelant à parrainer Bruno Mégret, le tout pour un montant global de 35.000 euros", écrit le parti d'extrême droite. "Cette somme a été payée à la ville de Vitrolles par le compte de la campagne présidentielle de Bruno Mégret et la preuve a été apportée que cette prestation a bien été facturée au prix du marché. Il n'y a donc rien à reprocher ni au MNR ni à l'ancienne municipalité MNR de Vitrolles", ajoute-t-il. Dans la période précédant la présidentielle, la mairie de Vitrolles avait envoyé deux courriers distincts aux 36.000 maires de France pour qu'ils parrainent la candidature de Bruno Mégret à la présidence de la République. SSi Bruno Mégret a depuis partiellement remboursé les frais de cette correspondance, la chambre régionale des comptes es factures de l'ordre de 900 à 1.200 euros par mois.