Les jeunes, les femmes et les entrepreneurs, les micro, petites et moyennes entreprises doivent être intégrés dans le système financier formel. C'est l'une des recommandations du Conseil des gouverneurs des banques centrales et des institutions monétaires arabes exprimées à l'occasion de la journée arabe de l'inclusion financière célébrée le 27 avril de chaque année. En effet, cette date a été désignée depuis 2016 comme la journée arabe de l'inclusion financière. Cette année, le Conseil est axé principalement sur la thématique centrale de «l'inclusion financière pour un développement durable». Dans ce sens, le Conseil a donc appelé à soutenir l'accès de tous les segments de la société ainsi que les micro, petites et moyennes entreprises aux services financiers, à promouvoir l'usage des nouvelles technologies financières pour le renforcement de l'inclusion financière, et à diffuser la culture de la finance responsable dans le secteur bancaire. Les détails. Améliorer les indicateurs d'inclusion dans les pays arabes Le Conseil a tenu à cette occasion à mettre en avant l'importance de toutes les questions relatives à l'inclusion financière dans les pays arabes et d'encourager les différentes activités et initiatives prises en partenariat avec les institutions régionales et internationales concernées. Ces initiatives se sont notamment concrétisées avec le lancement par le Fonds monétaire arabe de l'Initiative régionale pour le renforcement de l'inclusion financière dans les pays arabes (FIARI) en collaboration avec plusieurs institutions régionales et internationales et ce sous les auspices du Conseil. «Cette initiative vise à renforcer les capacités et les moyens permettant de surmonter les obstacles qui entravent l'amélioration des indicateurs d'inclusion financière dans les pays arabes», explique le Conseil précisant qu'il salue le travail réalisé dans ce cadre, à savoir l'élaboration d'un modèle exhaustif des enquêtes statistiques, destiné à définir les paramètres des demandes de services financiers dans les pays arabes, qu'elles proviennent des particuliers, des sociétés ou des micro, petites et moyennes entreprises. Dans cette perspective, le Conseil appelle à adopter ce modèle dans tous les pays arabes. L'objectif étant d'améliorer les indicateurs d'inclusion financière et d'élaborer des politiques et des stratégies appropriées. Faciliter l'accès aux services et produits financiers Il a aussi mis en avant les mesures prises par les pays arabes pour promouvoir l'inclusion financière réitérant par la même occasion la nécessité d'inclure dans le système financier formel tous les segments et des catégories de la société. Pour ce faire, le Conseil préconise «d'améliorer leur accès à des services et produits financiers adaptés à leurs besoins, à des coûts et dans des conditions raisonnables, tout en protégeant leurs droits, en renforçant leurs connaissances et en les sensibilisant aux questions financières afin de leur permettre de prendre les bonnes décisions en matière d'investissement». Le rôle croissant des technologies dans le secteur financier et bancaire mis en lumière Les technologies sont de plus en plus présentes dans le secteur financier et bancaire. Cette expansion rapide de l'industrie des technologies et des services multiplie les opportunités pour améliorer l'efficacité des opérations financières et bancaires. Sur ce volet, le Conseil se félicite de la mise en place du Groupe de travail régional sur les technologies financières par le Fonds monétaire arabe. Ce groupe a pour mission d'examiner les questions liées aux technologies financières modernes, de consulter et d'échanger les expériences et l'expertise en la matière et de développer des visions destinées à activer et à organiser le fonctionnement de ces technologies dans les pays arabes.