Je n'ai jamais vu un match aussi mal arbitré que celui de ce soir. L'exclamation émane d'un vieux routier du basket-ball national qui parle de la rencontre TSC-MAS. Une honte. Un bon dirigeant ne doit-il pas se départir de toute appréhension face à quelque arbitre, juge ou examinateur quel qu'il soit ? Réussit-on toujours quand on est « bon » ? Tout arbitre est-il toujours équitable et rend-il toujours de bons jugements ? Non bien évidemment. Je n'ai jamais vu un match aussi mal arbitré que celui de ce soir. L'exclamation émane d'un vieux routier du basket-ball national qui parle de la rencontre TSC-MAS. Une honte. Un bon dirigeant ne doit-il pas se départir de toute appréhension face à quelque arbitre, juge ou examinateur quel qu'il soit ? Réussit-on toujours quand on est « bon » ? Tout arbitre est-il toujours équitable et rend-il toujours de bons jugements ? Non bien évidemment. Autrement, la cité idéale aurait depuis longtemps existé. Cependant, lorsque des présidents de clubs contestent l'arbitrage, comme Ahmed Mernissi président du MAS, les arbitres se lamentent en fanfare et harcèlent la presse pour «dénoncer» le comportement inacceptable de tel type de dirigeant. Mais que dire si les bourdes des arbitres sont flagrantes, comme ce fut le cas, samedi dernier au Complexe Sidi Mohammed de la Régie des tabacs où le TSC était opposé au MAS. Une bonne équipe avait ainsi perdu à cause d'un mauvais arbitrage. Le comble c'est que tout allait bien jusqu'aux ultimes minutes, lorsque les arbitres ont décidé de priver le MAS du fruit de leur labeur et de leur victoire très logiquement méritée. Et l'on ne saurait compter, en football comme dans d'autres disciplines sportives, le nombre de matches gagnés et perdus, de compétitions gâchées et même dramatisées du fait de l'arbitrage, quelle que soit la force ou la faiblesse des compétiteurs en présence. Il ne suffit donc pas qu'il y ait un arbitre et que les joueurs soient bons ou mauvais pour que les résultats soient de la même qualité. La compétence du juge est essentielle à la qualité du jugement. Alors que la compétition vacille entre la vie et la mort à cause du syndrome de crise financière, voilà des arbitres qui, à cause de leur incompétence, ou leur complicité, contribuent à la dégradation du basket national. La grève des joueurs du Raja est une autre sirène d'alarme (pour des sourds) qui vient s'ajouter à la déchéance annoncée par nos équipes de football. Le président du club fassi crie à la conspiration. Et il n'a pas du tout tort cette fois. La Fédération royale marocaine de basket-ball doit impérativement se manifester suite à ce scandale. Il ne faudrait pas que ce genre de déboires passe pour une simple erreur de jugement ou un mauvais tour joué par un trompe-l'œil. Car l'erreur n'annule pas la valeur de l'effort accompli. Mais des actes délibérés…. Les jeunes commencent à s'intéresser de plus en plus à la balle orange, et notre pays donne naissance à des talents dignes de la bonne réputation de leur qualité de jeu. Ne nous suffit-il pas que nos enfants commencent à chercher l'adoption par d'autres pays, pour la seule raison que leur compétition favorite n'arrive pas à décoller ? Qu'est-ce qui pousse des arbitres soi-disant professionnels à manquer à leur devoir de juges équitables et corrects ? Mais la logique est une chose honnête qui n'appartient qu'à la droiture. L'incompétence et la tricherie relèvent de la ruse, ou de la bétise.