Marrakech dispose désormais d'un segment de transport en commun qui répond aux attentes des Marrakchis et des nombreux visiteurs de la cité ocre. La réglementation de ce secteur est un exemple pour d'autres cités. Marrakech est dans l'air du temps. Le secteur des petits taxis dans la wilaya jouit désormais d'une meilleure organisation. Une initiative qui renforce le prestige et le charme de la cité ocre. Les chauffeurs sont habillés en chemise et pantalon de couleur bleue, avec un badge portant le nom et le prénom du chauffeur, ainsi que le numéro du taxi. Ainsi, dès que le client prend un petit taxi, il se sent en sécurité et en confiance. En plus, d'autres mesures accompagnent la question de l'uniforme. Le stationnement dans des emplacements non réservés aux taxis leur est strictement interdit. L'espace, en face de la gare ferroviaire, qui se transformait dans le temps en véritable souk, provoquant un grand dérangement pour les voyageurs, est devenu aéré, permettant ainsi aux automobilistes qui accompagnent ou attendent des voyageurs de trouver aisément une place où garer leurs véhicules. Le non-respect de ces mesures est désormais passible du retrait du permis de confiance. «Aujourd'hui la profession est bien organisée. L'uniforme, la propreté du véhicule et du chauffeur sont essentiels pour améliorer la qualité du service. Marrakech est une ville touristique par excellence. Nous devons, dans ce secteur, accompagner le développement de la ville et promouvoir le tourisme. Les pratiques de certains chauffeurs ternissant notre image sont maintenant faciles à repérer et à sanctionner», souligne un chauffeur de taxi, exerçant cette profession depuis plus de six ans. Il est vrai que le petit taxi joue un grand rôle dans le transport urbain. Et dans une ville touristique comme Marrakech, son apport au secteur n'est pas des moindres. Après la résolution des problèmes du transport public en commun et la restructuration du secteur des petits taxis, Marrakech dégage résolument une atmosphère différente des autres villes du Royaume, où ces secteurs sont devenus des sources de problèmes. Marrakech: un petit monde à part, protégé par l'Atlas, l'ouverture d'esprit de sa population et son sens de l'humour. Il faut dire que contrairement à Casablanca, la ville ocre dispose aujourd'hui d'un secteur en matière de transport public en commun qui répond aux attentes de la population marrakchie et des nombreux visiteurs de la ville. La capitale économique du pays a intérêt à suivre l'exemple. Les deux gares ferroviaires, Casa-Port et Casa-Voyageurs, ainsi que la gare routière, Ouled Ziane, sont devenues des lieux d'arnaques et d'agressions. Les chauffeurs de petits taxis accèdent à l'enceinte même de la gare et harcèlent les voyageurs. Certains vont jusqu'à proposer leurs services d'entremetteurs aux clients potentiels, en plus de la drogue, de la malpropreté et du non-respect du code de la route. L'anarchie, sous toutes ses formes. Un secteur qui ternit l'image de la capitale économique du pays. Il est grand temps pour la capitale économique du pays, et d'autres villes marocaines, de suivre l'exemple de la ville ocre en procédant à l'organisation de ce secteur.