Mexico: Entretiens maroco-mexicains sur les moyens de renforcer la coopération parlementaire    Droit de grève : un risque sur le prochain round du dialogue social ?    Le général de corps d'armée Mohammed Berrid en Arabie saoudite pour approfondir l'alliance stratégique entre Rabat et Riyad    Industrie : Fenie Brossette tire son épingle du jeu en 2024    Le Maroc renforce la position de son passeport en ajoutant de nouvelles destinations sans visa    Article satirique : À la recherche des disparus    Hydrogène vert au Maroc : La délicate équation entre moyens et ambitions [INTEGRAL]    Annulation du double contrôle des passeports dans les aéroports marocains    Les émissions du secteur du bâtiment se stabilisent pour la première fois depuis 2020, selon l'ONU    Cours des devises du lundi 17 mars 2025    Interview avec Fahd Al Masri : « Nous souhaitons bénéficier de l'expertise marocaine pour reconstruire la Syrie »    France-Algérie : l'escalade diplomatique franchit un nouveau seuil    5%, un chiffre clé pour décrypter l'économie chinoise    Canada : D'origine marocaine, Rachel Bendayan désignée ministre de l'Immigration    Lycée musulman Al-Kindi : Le ministre français de l'Intérieur enfonce le clou    Le Kremlin confirme un entretien téléphonique mardi entre Trump et Poutine    Après le Niger, Starlink débarque au Tchad    Botola D1/J25: Le HUSA suclasse le SCCM    Botola D1/J25: Le DHJ renverse le CODM au bout du temps additionnel    Botola D1. J25 / Récap : Officiellement, la RSB Championne et le SCCM relégué !    Le comité du Wydad en colère contre les promesses illusoires du président    Contre l'avis de la FFF, un match de Ligue 1 interrompu pour rompre le jeûne    Boxe. La Marocaine Widad Bertal sacrée championne du monde    Advertencias extremas: Olas gigantes golpean las costas atlánticas de Marruecos    Centrale Danone : Solidarité et engagement pendant le Ramadan avec l'initiative « Nt3awnou 3la l'khir »    Mondiaux de boxe féminine (Serbie-2025): La Marocaine Widad Bertal championne du monde    Predator Oil & Gas révèle des indices prometteurs après le forage du puits MOU-5 entamé le 3 mars    La DGSN érige la commune de Ouislane en pôle sécuritaire autonome et annonce une série de nominations    Pro-Polisario MEPs push EU debate on Sahara court rulings    Rachel Bendayan, Moroccan-Canadian, becomes Canada's Immigration Minister    Conseil de BAM : Consensus en faveur du maintien du taux directeur    Said Oubaya sacré champion au Karaté 1 Premier League à Hangzhou    Mexico: Entretiens maroco-mexicains sur les moyens de renforcer la coopération parlementaire    Sahara : Les eurodéputés pro-Polisario arrachent un débat sur les arrêts de la CJUE    Botola : Match nul entre le Raja Casablanca et le Moghreb de Tétouan    Maroc : Fortes rafales de vent et chutes de neige jusqu'à mardi    Mauritanie : L'ambassadeur marocain rencontre l'autorité des médias    Amina Bouayach prend ses fonctions à la tête de l'Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l'Homme    MAGAZINE : Naïma Samih, la voix dans la plaie    Le ministre de l'intérieur français menace de démissionner si Paris cède sur le dossier algérien    "Ato Man" : Le premier super-héros amazigh au cinéma – Un film franco-marocain inspiré de la légende    Les projets d'Elon Musk dans le désert suscitent l'inquiétude des îles Canaries    Diaspo #380 : Aux Pays-Bas, Bilal Ben Abdelkarim raconte les MRE, de la résilience à l'autonomisation    Les ambassadeurs de la musique andalouse marocaine en France gratifient le public parisien d'une soirée festive et spirituelle    Moussem Moulay Abdellah Amghar 2025 : Une Réorganisation Stratégique pour un Rayonnement Accru    Caftan Week 2025 : Voici la liste des stylistes sélectionnées    John Cena et Jessica Beil en tournage au Maroc    Festival Comediablanca 2025 : Hanane Fadili et Romain Frayssinet à l'affiche    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le Salon «Animaly» fait ses débuts : Les animaux de compagnie à la fête
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 30 - 01 - 2019

«Nous aimerions changer le regard des gens sur les chiens de rues pour qu'ils puissent trouver des foyers. Car beaucoup de gens préfèrent adopter des chiens dits de race et délaissent les chiens de rues qu'on appelle beldi ou kheloui».
Les amoureux des animaux de compagnie ont pu découvrir durant deux jours différentes races d'animaux exposées au Salon «Animaly» qui s'est déroulé en fin de semaine à Casablanca. Chiens, chats, lapins, poissons, oiseaux exotiques... petits et grands ont eu l'occasion d'approcher et pour certains d'adopter les animaux de leur choix. Toutefois, il ne suffit pas d'adopter ou d'acheter un animal pour prétendre aimer les animaux de compagnie. Il faut en prendre soin pour la vie. Tour d'horizons sur les principaux exposants au Salon et les races des animaux exposés.
La cavalière qui murmure aux oreilles des chevaux ...
Passionnée par les chevaux, Bouchra Azmi est cavalière depuis 18 ans et propriétaire de 4 chevaux crème aux yeux bleus : Olympe (12 ans, jument arabe barbe), Athéna (4 ans, jument de race non constatée), Zafiro (7 ans, Hongre, espagnol croisé lusitanien) et Pop-Corn (4 ans, jument mini-shetland).
Au sein du Salon, la jeune cavalière âgée de 27 ans a réservé un stand où elle répond aux questions des curieux. Elle explique qu'elle est présente au Salon pour promouvoir sa marque «Equi Cream» et faire connaître tous les bienfaits des chevaux en matière d'équithérapie (l'art de soigner l'esprit par méditation du cheval). «L'animal est une éponge. Il ressent par exemple l'état d'esprit d'un enfant malade», explique Bouchra Azmi. L'équithérapie cherche à améliorer des difficultés d'ordre psychique. «Le cheval va ressentir par exemple l'hyperactivité chez l'enfant, ce qui va créer un lien entre l'enfant et l'animal. Ça aide l'enfant à être autonome et avoir confiance en lui», explique la cavalière soulignant que l'équithérapie aide les enfants autistes, trisomiques, hyperactifs ou encore les personnes bipolaires. Cette technique apprend à l'enfant à interagir avec l'animal, indique-t-elle.
La passionnée de chevaux fait également participer ses chevaux à des spectacles équestres ou à des soirées de gala. «Nous sommes basés à Rabat à l'institut vétérinaire et agronomique au Club El harka et pour l'instant nos chevaux font du spectacle équestre à la demande», précise-t-elle. Pour Bouchra Azmi, les chevaux sont des êtres sensibles qui nécessitent beaucoup d'attention. Rien qu'en nourriture, elle leur consacre un budget de 5.000 dirhams par mois.
Promouvoir les chiens de racemarocaine : Les «Sloughis» et les «Aïdi»
Au Salon de l'animal, la Société centrale canine marocaine (S.C.C.M) a réservé un stand pour promouvoir les deux races de chiens marocaines: les «Sloughis» et les «Aïdi». Celle-ci regroupe tous les juges, les clubs de race et de travail du Maroc. Elle délivre et contrôle les pedigrees et certificats de naissance des chiens. «La centrale canine existe depuis 1934, elle est présente à ce Salon pour protéger les deux races nationales standards que vous connaissez, à savoir : le «Sloughis» et le «Aidi» (qui est le berger de l'Atlas). D'ailleurs, nous sommes en train de relancer grâce au ministère ces deux races», précise Karim Laraki, président de la S.C.C.M. La société délivre 1.000 certificats de naissance par an pour toutes les races de chiens. Créée en 1934, elle est mandatée par le ministère de l'agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts pour tenir le livre marocain des origines (LMO), registre matricule officiel, réservé aux races canines.
Les éleveurs de chiens amènent les portées chez le vétérinaire qui effectue la vaccination et délivre un certificat de vaccination. Il met une puce électronique d'identification au chien. «Tous ces documents sont ramenés à la centrale canine qui vérifie les dossiers et délivre un certificat de naissance. A l'âge de 15 mois et de 20 mois pour certaines races les juges vérifient si le chien répond aux standards et délivrent à partir de ce moment un pedigree».
Les abandons d'animaux de plus en plus nombreux
Les défenseurs de la cause animale sont également présents. Ahmed Tazi, président de l'Association de défense des animaux et de la nature (ADAN) qui fait partie du réseau associatif pour la protection animale et le développement durable au Maroc (Rapad, confie que l'objectif de sa présence au Salon c'est d'introduire la notion de bien-être animal dans les élevages et ne pas les faire reproduire excessivement et en prendre soin.
«Notre travail de sensibilisation ne s'adresse pas uniquement aux visiteurs. Il est également destiné aux éleveurs d'animaux. Par ailleurs, nous aimerions changer le regard des gens sur les chiens de rues pour qu'ils puissent trouver des foyers. Car beaucoup de gens préfèrent adopter des chiens dits de race et délaissent les chiens de rues qu'on appelle beldi ou kheloui», explique Ahmed Tazi ajoutant que l'association reçoit de plus en plus d'animaux abondonnés par leur maître. «L'année dernière on a eu 400 adoptions de chats mais les abandons déclarés (c'est-à-dire ceux qu'on reçoit) sont 5 fois plus. Je continuerais toujours à dire que si vous ne voulez pas adopter un animal de compagnie pour la vie, ne le prenez pas dès le départ. Les animaux de compagnie se laissent mourir et vivre très mal la séparation avec leur famille d'adoption».
En termes de chiffres, l'association accueille dans son dispensaire à Rabat actuellement 350 chiens sans parler des chiens de rues dont l'association se charge de nourrir. Au total, plus de 800 animaux sont pris en charge par l'association. «Nos charges s'élèvent à 100.000 dirhams par mois entre frais vétérinaires, stérilisation, nourriture, les salaires des employés, l'eau et l'électricité, la nourriture sèche, la viande, le riz. Mais ce qui est le plus coûteux, ce sont les frais des vétérinaires et les soins. Les gens nous ramènent des chiens et des chats accidentés qu'on est obligé de soigner parce que ces personnes nous disent qu'ils n'ont pas les moyens de les soigner. Ces opérations peuvent coûter de 1.500 à 2.000 dirhams (prix associatif) et parfois plus selon la gravité des cas», déclare Ahmed Tazi.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.