La Chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca reprendra, mardi 18 février, le procès de « la cellule dormante d'Al Qaïda » en écoutant le réquisitoire du représentant du ministère public. La Chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca reprendra, mardi 18 février, le procès de « la cellule dormante d'Al Qaïda » en écoutant le réquisitoire du représentant du ministère public. Lors de la dernière audience tenue vendredi dernier, la Cour a écouté les témoignages d'une vingtaine de personnes dont quelques membres des familles des épouses des Saoudiens, d'un commerçant à Marrakech et d'un vétérinaire. Ce dernier a affirmé à la Cour que le Saoudien, Zouhaïr Tabiti, avait acheté de chez lui un produit pour les poulets alors que le commerçant de Marrakech a précisé qu'il lui avait vendu une petite balance électronique de quatre cents grammes contre trois mille dirhams. Les autres témoins ont expliqué que les comportements des Saoudiens étaient normaux et ne mettaient pas la puce à l'oreille et qu'effectivement une valise et une sacoche ont été incinérées par la sœur de Bahija Haydour. La défense des mis en cause a requis, à la fin de l'audience, la convocation de Bouchra Benmoujane, sœur de Rajaa, la première épouse de Zouhaïr Tabiti qui a été assassinée lors des bombardements de Kandahar, en Afghanistan, par les Américains. Seulement la Cour a décidé de joindre cette requête au fond de l'affaire.