Abdallah Benhsein est un vieux routier du football national qui, dans l'ensemble, a su tirer son épingle du jeu. Il est resté toujours égal à lui-même, a réussi dans certaines actions et a échoué dans d'autres avec la différence qu'il n'a jamais été fiché sur la liste des mauvais dirigeants. Abdallah Benhsein est un vieux routier du football national qui, dans l'ensemble, a su tirer son épingle du jeu. Il est resté toujours égal à lui-même, a réussi dans certaines actions et a échoué dans d'autres avec la différence qu'il n'a jamais été fiché sur la liste des mauvais dirigeants. Il est certainement un homme intelligent, diplomate et fin connaisseur des choses du football pour ne pas revenir, après chaque absence, aux devants de l'actualité. C'est certainement ce qui a poussé le président de la fédération, Housni Benslimane, à lui déléguer la direction de la commission technique de la fédération. Dans une interview qu'il a accordée à notre confrère «Al Mountakhab» de ce lundi, il fait une très bonne analyse de la mission de la direction technique ou générale. Benhsein propose des solutions intéressantes sauf quand il arrive au choix des hommes où il bute sur une sélectivité qui frise l'ignorance pour un homme de sa trempe. Il estime, c'est son droit le plus absolu, que des présidents comme Doublali (WAC) Rachid Azmi (RSS), Ayssaoui (JSM) Sebbar (KAC), Mernissi (MAS) et Jouahari (KACM) possèdent la compétence pour figurer dans la commission technique. C'est d'autant plus étonnant qu'à part Abdelhak Mendoza (RAC) aucun d'eux ne peut se prévaloir d'une quelconque technicité en la matière. Pis encore, Benhsain a choisi le mauvais moment pour choisir les hommes qui vont l'épauler dans sa mission. Abdelmoumen Jouahari est le plus déconseillé parmi ces hommes pour être un cumulard attitré. Ce beau parleur brille par ses échecs répétés en tant que président du KACM et ... de la fédération de hand-ball. Sa seule qualité est de s'afficher partout dans les médias, pour soigner une image ternie par ses actes. Mernissi est lui aussi très adoré par les journalistes sportifs, mais il faut reconnaître que ce dirigeant a assez réussi dans ses entreprises fassies que ce soit en basket-ball ou en football. Sauf qu'il a tout bousillé cette année en affichant un profil bas quand il s'est désisté de l'organisation de la coupe arabe des clubs à la dernière minute. Notre football en a pris une gifle qu'il n'oubliera pas de sitôt de l'UAF qui a déplacé la coupe à Jeddah où le MAS a été écrasé comme un petit poucet par ses pairs arabes. Benhsain a-t-il vraiment la mémoire courte pour cautionner l'échec dans une entreprise dont l'objectif est de réussir ? C'est curieux, mais le président de la RSS, Rachid Azmi est tout aussi bien coté dans la presse bien que sa gestion soit contestée depuis longtemps. C'est un dirigeant qui résiste bien au temps et surtout à l'échec pour que l'on puisse l'imaginer réussir quelque chose dans la commission technique de la fédération. Ce que fait Benhsaine ressemble à ce qu'on a appelé, en politique, l'alternance consensuelle qui, comme son nom l'indique, ne rime à rien, sauf à se transformer en une transition éternelle. Le président délégué de la commission risque encore plus gros, en essayant de faire une transition par l'échec dans le but d'atteindre la réussite.