70 pays, dont 45 du continent africain, y prennent part Le 1er Forum africain de la sécurité routière a entamé ses travaux, mardi à Marrakech, avec la participation d'un parterre de ministres, de hauts responsables, de représentants d'institutions continentales et internationales, d'organismes gouvernementaux et de la société civile, outre des experts et des acteurs concernés, venus de 70 pays, dont 45 du continent africain. Placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce Forum continental, initié par le ministère de l'équipement, du transport, de la logistique et de l'eau, le Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC) et le Programme de politiques de transport en Afrique (SSATP), sous le thème «Sécurité routière en Afrique, facteur de développement durable», se veut une plate-forme d'échange des expertises et des bonnes pratiques dans ce domaine. Cette rencontre de trois jours, à laquelle prennent part environ 600 participants venus d'Afrique et d'ailleurs, vise à capitaliser sur les acquis des uns et des autres en la matière pour que les similitudes socio-économiques et culturelles entre pays africains soient des atouts et des facteurs clés de succès, à créer un cadre africain de réflexion sur la sécurité routière, à promouvoir la prise en charge de la sécurité routière en Afrique pour atteindre les objectifs de la décennie d'action 2011-2020 et à réunir les institutions et organismes gouvernementaux, les experts, les acteurs économiques, les entreprises publiques et privées, et les ONG du continent africain œuvrant pour la sécurité routière. Ce Forum, le premier du genre en Afrique, a également pour objectifs de promouvoir la coopération entre les Etats africains dans le domaine de la sécurité routière, développer les échanges et les relations entre les opérateurs économiques du continent en la matière, inciter aux investissements dans les différents secteurs liés à la sécurité routière, favoriser l'intégration des nouvelles technologies dans la gestion et le management dans ce domaine, mutualiser et capitaliser sur les expériences des ONG pour servir de relais pour l'ancrage des valeurs dans les sociétés en Afrique et d'examiner les mécanismes de création et de mise en œuvre d'un Observatoire africain de sécurité routière.