A peine allume-t-il la lumière qu'il remarque deux jeunes hommes qui semblent être des malfaiteurs. Bien qu'il soit âgé, il les attaque pour les faire fuir et les dissuader de cambrioler son local. Nous sommes à Dahomey, une plage paisible à quelques kilomètres de la ville de Bouznika. Dans l'un des cabanons un couple octogénaire se plonge dans un profond sommeil, la nuit du lundi au mardi, 29 au 30 octobre, quand l'époux, un Tunisien naturalisé marocain, est réveillé en sursaut par un bruit tout proche. Il n'hésite pas à sortir de la chambre à coucher pour voir d'où il provient. A peine allume-t-il la lumière qu'il remarque deux jeunes hommes qui semblent être des malfaiteurs. Bien qu'il soit âgé, il les attaque pour les faire fuir et les dissuader de cambrioler son local. Mais les deux jeunes malfrats ne l'entendent pas de cette oreille. Ils tentent de l'immobiliser mais il manifeste une résistance farouche. Chacun d'eux sort alors son couteau, criblant le corps du pauvre octogénaire de coups. Ce n'est qu'après avoir perdu connaissance qu'ils se sont arrêtés. Gisant dans une mare de sang, l'octogénaire rend l'âme. Les deux malfrats mettent la main sur une somme d'argent et quelques objets précieux avant de prendre la poudre d'escampette. Pendant ce temps, ne se rendant compte de rien, l'épouse poursuit son sommeil. Ce n'est que vers le matin du mardi qu'elle découvre son mari corps sans vie. Alertés, les éléments de la gendarmerie royale de Bouznika se dépêchent sur les lieux. Une enquête est diligentée. Moins de vingt-quatre heures plus tard, les deux malfrats sont identifiés. Ils ont été arrêtés mercredi dernier. Il s'agit de deux jeunes hommes, âgés respectivement de vingt-deux et trente ans, dont l'un est un repris de justice. Le butin a été saisi chez eux par les enquêteurs qui les ont conduits pour les soumettre aux interrogatoires.