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Me Tayeb : «Le dernier mot revient à la Cour»
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 18 - 02 - 2005

Ouverte mercredi, la première audience du procès Slimani-Laâfoura n'a duré que quelques minutes, pour être reportée au vendredi 18 mars prochain. Me Tayeb Mohamed Omar, l'un des avocats des mis en cause, nous éclaire sur cette affaire.
ALM : Quelles conclusions pouvez-vous tirer de cette première audience ?
Me Tayeb Mohamed Omar : Il s'agit d'une audience ordinaire; seulement la Cour ne dispose pas encore du dossier dans sa totalité et vous avez remarqué que les magistrats sont arrivés à l'audience avec une toute petite partie du dossier, qui compte plus de 40.000 pages. Le report semble logique puisque, d'une part, il semble que la Cour n'a pas encore examiné tous les documents relatifs à ce dossier et, d'autre part, elle se devait de convoquer les témoins et accorder un délai convenable aux avocats pour qu'ils prennent connaissance de tous les documents, afin de se faire une idée globale de l'affaire.
D'habitude, la Cour, dans les affaires criminelles, ne prend pas l'initiative de convoquer les témoins sans que les avocats de la défense ou de la partie civile, ainsi que le représentant du ministère public ne le réclament. Pourquoi l'a-t-elle fait cette fois-ci ? S'agit-il d'un scénario qui trace le chemin du procès ?
Non, il semble que personne ne trace un chemin pour le déroulement du procès. D'abord, l'affaire n'est ni ordinaire, ni simple. Ensuite, il s'avère qu'il est normal que dans de pareilles affaires, qui relevaient auparavant de la Cour spéciale de Justice avant sa dissolution, la Cour prenne l'initiative de convoquer les témoins et tous ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans l'affaire. Il n'y a rien d'exceptionnel dans cette initiative de la Cour. C'est la loi qui lui attribue cette prérogative.
Quelles sont vos prévisions quant à la suite du procès ?
La justice est seule habilitée à juger après l'examen du dossier et l'audition de toutes les parties impliquées. Mais je pense que les verdicts, lors de cette étape du premier degré, seront assez lourds. Et ils seront plus cléments lors de la seconde phase. Mais le dernier mot revient à la Cour.
Dans le préambule du procès-verbal, on remarque que les mis en cause reconnaissent avoir fauté…
Certes, il y a eu des dépassements, mais qu'est-ce qu'il en découle ? C'est cela la question.
Dans ce dossier, on parle du clan Basri, l'ex-ministre de l'Intérieur. Son nom figure-t-il dans le dossier de cette affaire qui vient d'être ouverte par la Chambre criminelle ?
Ceci est une autre question. Nous ne trouvons jamais dans ce dossier ni le nom de l'ex-ministre de l'Intérieur, Driss Basri, ni le nom de son fils, Hicham. Donc où sont-ils dans ce dossier ? Tous les faits qu'on attribue à Driss Basri et à son fils Hicham sont hors du dossier. Et cela m'intrigue.
En effet, il faut aller jusqu'au bout dans ces dossiers et dans tous les dossiers similaires. Pourquoi s'arrêter à une limite déterminée ? Il faut aller jusqu'à la fin, que ce soit au niveau des faits, ou à celui des personnes. Autrement dit, il faut dévoiler toutes les affaires qui ont fait l'objet de malversations et de détournement de deniers publics, et les personnes qui y sont impliquées sans distinction.
Nous ne devons pas présenter seulement un “échantillon“ de ces têtes pour calmer l'opinion publique. Prenons, par exemple, le projet Hassan II. En prenant en considération la valeur des malversations, ce projet est plus grand et plus lourd que le projet Fouarate et Ouled Ziane. C'est un projet qui a permis un gros détournement de deniers publics vers des poches connues. Alors pourquoi n'évoque-t-on pas toutes les personnes impliquées dans ces affaires ? Ces gens, qui sont actuellement derrière les barreaux, se sentent méprisés pour la seule raison que d'autres personnes impliquées dans cette affaire et dans d'autres, comme la pêche hauturière, l'exploitation des carrières de sables, les terres de la SOGETA, etc, sont toujours en liberté, sans être interrogées sur leurs crimes.
Il faut savoir que tout un système était basé sur ce type de transactions et de comportements. Pourquoi mettre les uns en cause et laisser les autres tranquilles ?
À ce propos, pensez-vous que les mis en cause impliqués actuellement dans cette affaire révéleront, lors de leurs interrogatoires, des noms qui ne sont pas signalés dans les documents du procès-verbal ?
Je ne le pense pas. Je crois que les mis en cause vont répondre à la Cour sur les faits qui leur sont attribués et qui sont consignés dans le dossier de l'affaire. Pas plus. Sauf s'il y a un lapsus.


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