20,2 milliards de dirhams, telle est la valeur du déficit budgétaire relevée à fin juillet. Cet écart tient compte d'un solde négatif de 15,9 milliards de dirhams, dégagé par les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l'Etat gérés de manière autonome (Segma). C'est ce que l'on peut relever des dernières statistiques des finances publiques publiées récemment par la Trésorerie générale du Royaume (TGR). La situation arrêtée au septième mois de l'année laisse apparaître une hausse de 18,8% des recettes ordinaires, et ce compte tenu d'un versement exceptionnel de 24 milliards de dirhams effectué à partir du compte d'affectation spéciale intitulé «Compte spécial des dons des pays du Conseil de Coopération du Golfe» au profit du budget général. «Hormis ce versement, les recettes ordinaires ont enregistré une hausse de 0,9%», souligne la TGR dans son bulletin qui explique la hausse des recettes ordinaires par l'augmentation de 202,1% des recettes non fiscales, de 12,8% des droits de douane et de 5,5% des impôts indirects. Les impôts directs et les droits d'enregistrement et de timbre ont en revanche baissé respectivement de 2,2 et de 1,8%. Le mois de juillet a été marqué par un repli de 4,7% des dépenses émises au titre du budget général, en raison de la baisse de 27% des charges de la dette budgétisée, conjuguée à l'augmentation des dépenses de fonctionnement de 2,9% et de 3,1% des dépenses d'investissement.