Le conseil d'administration de la Société nationale d'aménagement de la baie de Tanger a été l'occasion pour de faire le point sur son bilan. Il en ressort que celle-ci ne dispose pas de moyens pour remplir ses missions. Tenu au milieu de la semaine dernière, sous la présidence du ministre du Tourisme, Adil Douiri, le conseil d'administration de la Société nationale d'aménagement de la baie de Tanger (SNABT) a été consacré à l'examen de ses réalisations, notamment en ce qui concerne les infrastructures mises en place, l'opération de valorisation des lots, les projets d'investissements à l'étude ou en cours de réalisation et la situation commerciale de la baie et de son environnement. Lors de cette rencontre, le ministre du Tourisme a indiqué l'action de la Société porte sur le renforcement de ces infrastructures, et la mise en place d'un cadre favorable pour drainer des investissements. L'objectif étant de promouvoir l'industrie touristique dans la région. M. Douiri précise toutefois que la SNABT dispose de faibles moyens aussi bien matériels qu'humains pour remplir ces missions. Il faut reconnaître que la Société fait face à plusieurs contraintes pour la mise en place des projets touristiques dans la région de Tanger. D'où la nécessité, selon toujours le ministre du Tourisme de mobiliser les opérateurs économiques. Cela ne peut se faire sans l'élaboration d'un plan d'action d'envergure susceptible de répondre aux attentes des professionnels du secteur et de diversifier le produit touristique, ajoute-t-il. Concernant les zones touristiques du Ghandoury et du Lac 98 hectares de superficie) dont l'aménagement a été confié à la SNABT en partenariat avec la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), M. Douiri relève que la concrétisation de ces projets ainsi que la valorisation des sites du Lixus et de Cap Spartel ont toutes les chances pour promouvoir le marché touristique dans la région du Nord. L'objectif étant de développer la destination dans le cadre de la politique de l'Etat visant à atteindre 10 millions de touristes à l'horizon 2010. Pour l'heure, la ville de Tanger affiche une régression en termes d'arrivées touristiques. Par rapport à d'autres villes du Royaume, sa capacité d'accueil reste très faible. Celle-ci est aux alentours de 7000 lits.