Ce nouveau crime coïncide avec la tournée programmée de Horst Köhler dans la région Les crimes algériens dans les camps de Tindouf se poursuivent et se ressemblent avec la complicité des marionnettes du Polisario et au vu et au su de la communauté internationale, le dernier en date remonte au vendredi 22 juin. L'armée algérienne qui encercle ces camps n'a pas hésité à tirer à balles réelles sans sommation sur un groupe de personnes soupçonnées de vouloir fuir les camps, causant la mort d'un jeune homme dénommé Arbaas Ould Yahdih, alors que deux autres ont été grièvement blessés et sont dans un état très critique. Les victimes se trouvaient à bord d'une voiture tout-terrain. Un silence radio a cependant été observé par les médias et les sites de propagande algéro-polisarienne qui ont préféré ne rien publier sur ce nouveau crime surtout qu'il coïncide avec la tournée programmée de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Horst Köhler dans la région. Parallèlement à ce silence tout à fait prévisible, l'Association sahraouie des droits de l'Homme (Asadeh) a vigoureusement condamné ce nouveau crime algérien, appelant à faire la lumière sur les circonstances de ce drame, pour que tous ceux qui en ont été responsables soient démasqués et traduits en justice. Dans un communiqué rendu public, l'association «invite les forces vives et les organisations internationales éprises de paix et de droits de l'Homme à ouvrir le plus vite possible une enquête internationale transparente pour élucider les circonstances de ce crime commis par l'armée algérienne, et dévoiler les violations massives des droits de l'Homme dans ces camps situés sur le territoire algérien, et mettre fin à l'impunité qui prévaut dans cette zone». Cet incident n'est pas isolé mais devient monnaie courante dans ces camps, où de nombreuses personnes ont été abattues avec sang-froid par les forces algériennes en l'absence de toute réaction des dirigeants du Polisario qui évitent de fâcher leurs parrains en attirant leur attention sur ces faits récurrents. Pour plusieurs observateurs, les camps de Tindouf représentent actuellement un bastion du déni des droits de l'Homme les plus élémentaires, et échappent véritablement à tout contrôle. Rien qu'au début du mois courant un autre jeune a été torturé à mort dans la prison Dhaibia et a été liquidé en raison de son appartenance au mouvement opposant Chabab Taghyir (Jeunesse pour le changement). Alors qu'un autre a trouvé la mort dans le même bagne dans des circonstances similaires au mois de janvier dernier. Tous ces crimes prémédités qui ne sont que la partie visible de l'iceberg font partie de la stratégie adoptée par les services de renseignement algériens et les séparatistes du Polisario à l'encontre des habitants de Tindouf.