Le premier trimestre de l'année était plutôt stable pour les prestataires de services marchands non financiers. 51% des chefs d'entreprises ont confirmé ce constat. Ainsi, le taux d'utilisation des capacités de prestation des services marchands non financiers (TUC) se serait établi à 79% à fin mars 2018. Après les industriels et les opérateurs du secteur de la construction, c'est aux prestataires des services marchands non financiers et commerçants de gros d'évaluer la dynamique de leurs activités au titre des trois premiers mois de l'année. Globalement le premier trimestre de l'année était plutôt stable pour les prestataires de services marchands non financiers. 51% des chefs d'entreprises ont confirmé ce constat au Haut-Commissariat au Plan (HCP) et ce dans le cadre de son enquête trimestrielle de conjoncture. Ainsi, le taux d'utilisation des capacités de prestation des services marchands non financiers (TUC) se serait établi à 79% à fin mars 2018. La stagnation observée par les professionnels résulte, selon le Haut-Commissariat au Plan, de la hausse d'activité enregistrée au niveau des branches de l'«Entreposage et services auxiliaires des transports», des «Activités de location et location-bail» et des «Activités des agences de voyages, voyagistes, services de réservation et activités connexes». En parallèle, l'activité liée aux branches des «transports aériens» a connu un ralentissement, voire une baisse au premier trimestre de l'année. Le Haut-Commissariat au Plan fait également savoir que l'évolution de l'activité globale des services marchands non financiers aurait été accompagnée par une stabilité des prestations à l'étranger. Ainsi, 74% des patrons participant à l'enquête démontrent que les carnets de commandes du secteur ont été jugés d'un niveau normal au où moment 16% autres les voient à un niveau inférieur. De même, 72% des chefs d'entreprises ont attesté que l'emploi dans le secteur a connu une stagnation début 2018. La situation risquerait d'être inchangée au deuxième trimestre de l'année. Les professionnels anticipent une stabilité de l'activité globale. Un avis partagé par 64% des patrons tandis que 24% autres restent plus au moins optimistes. Se référant au commentaire du Haut-Commissariat au Plan, ces anticipations seraient dues, d'une part, à l'amélioration prévue des activités de l'«Entreposage et services auxiliaires des transports» et des «Activités de location et location-bail » et, d'autre part, à la baisse prévue des activités du «Transports par eau» et de la «Publicité et études de marché». La demande resterait stable au deuxième trimestre au moment où les effectifs employés stagneraient. Du côté des grossistes, l'année démarre sous de bons auspices. Les ventes du secteur ont connu une hausse notamment sur le marché local. Ceci a été confirmé par 34% des commerçants tandis que 28% autres observent une décélération des ventes à la même période. Cette reprise est attribuable, selon le Haut-Commissariat au Plan, à la hausse des ventes enregistrée dans le «Commerce de gros non spécialisé» et le «Commerce de gros d'autres équipements industriels». En revanche, les ventes enregistrées dans le «Commerce de gros de biens domestiques» et les «Autres commerces de gros spécialisés» ont fléchi. L'emploi dans le secteur a pour sa part connu une stagnation au premier trimestre. S'agissant des stocks de marchandises, 83% des grossistes ayant participé à l'enquête de conjoncture du Haut-Commissariat au Plan affirment qu'ils se sont situés à un niveau normal. En outre, la tendance observée des prix de vente aurait affiché, selon 60% des chefs d'entreprises, une stabilité et une baisse selon 22%. S'agissant des perspectives, les grossistes s'attendent à une stabilité du volume global des ventes au deuxième trimestre. Cette anticipation a été partagée par 57% des patrons interrogés au moment où 24% prévoient une hausse. Ainsi, les ventes dans le «Commerce de gros d'autres équipements industriels» et dans le «Commerce de gros non spécialisé» devraient reprendre contre un fléchissement prévu dans le «Commerce de gros de biens domestiques». Si l'on se fie aux prévisions de 84% des grossistes, l'emploi connaîtrait, au deuxième trimestre de l'année, une stabilité des effectifs . De même, les commandes prévues pour le 2ème trimestre 2018 seraient, pour 68% des grossistes d'un niveau normal selon 68% et inférieur à la normale selon 22%.