Le procureur général du Roi près la cour d'appel de Casablanca a décidé de traduire en état d'arrestation devant la chambre criminelle M. Taoufik Bouachrine, qui comparaitra le 8 mars devant cette chambre pour répondre de plusieurs chefs d'accusations, annonce le ministère public dans un communiqué. Le procureur général du Roi près la cour d'appel de Casablanca indique que la Brigade nationale de la police judiciaire lui a présenté ce lundi 26 février M. Bouachrine, qui était placé en garde à vue. Après interrogatoire de ce dernier en présence de sa défense sur les actes qui lui sont reprochés et contenus dans le procès-verbal de la police judiciaire, ordre a été donné pour déférer M. Bouachrine en état d'arrestation devant la chambre criminelle pour être jugé des chefs d'accusations de crimes de traite d'êtres humains, par l'exploitation d'une situation de vulnérabilité ou de besoin et le recours à l'abus d'autorité, de fonction ou de pouvoir à des fins d'exploitation sexuelle, ou le recours à d'autres formes de contrainte, commis à l'encontre de deux personnes en réunion, attentat à la pudeur avec violence et viol et tentative de viol, dont les peines sont prévues dans les articles 448-1, 448-2, 448-3, 485, 486 et 114 du code pénal, ajoute le communiqué. L'accusé sera également jugé pour les délits de harcèlement sexuel, recrutement d'individus en vue de la prostitution dont une femme enceinte, l'usage de moyens qui permettent de photographier, de filmer ou d'enregistrer ces actes, dont les peines sont prévues dans les articles 498,499 et 503-1 du même code, lesquels actes auraient été commis sur 8 victimes qui ont été filmées à l'aide de séquences vidéo, d'environ 50 films enregistrés sur CD et support numérique, précise la même source. L'accusé devra comparaître devant la chambre criminelle en date du 8 mars 2018 pour être jugé conformément à la loi.