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Il n'y a pas eu de débat
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 17 - 12 - 2002

Ingénieur Ponts et Chaussés, conseiller instiqlalien à la deuxième Chambre, Youssef Tazi nous commente dans cet entretien le dernier conseil national du parti dont il est membre.
Aujourd'hui Le Maroc : Qu'est ce qui a caractérisé le dernier conseil de l'Istiqlal ?
Youssef Tazi : Après un exposé politique du secrétaire général d'Abbas El Fassi, plusieurs participants ont pris la parole comme c'est la tradition à l'occasion de tout conseil national.
Ce qui a caractérisé le plus la session, samedi et dimanche dernier c'est le manque de débat politique et l'absence de courants d'idées. La majorité des interventions se sont focalisées sur l'avant et l'après 27 septembre et surtout sur les conditions qui ont présidé à la formation du gouvernement actuel. C'est dommage que les discussions n'aient pas évolué sur quelque chose de constructif.
Quelle a été la nature des interventions des membres du conseil national ? A-t-on réclamé la démission du leader du parti ?
Beaucoup ont manifesté leur mécontentement en demandant des comptes. Cependant, tout le monde était conscient que la responsabilité était partagée entre le secrétaire général, le comité exécutif et le conseil national. Car ce dernier, pour ce qui est des négociations pour la formation du gouvernement a donné tous les pouvoirs au comité exécutif, lequel, à son tour, a confié cette mission au secrétaire général.
La responsabilité étant ainsi partagée, personne ne pouvait réclamer la démission du secrétaire général qui, lui, a agi selon un mandat donné…
Quelle est la cause de la fronde qui monte du parti ?
La fronde vient du fait que certains ministres furent imposés au parti sans qu'ils en soient des militants. Il faut dire les choses telles qu'elles sont. Pourquoi s'en cacher ? Si Allal El Fassi était encore en vie, il aurait astreint la parti à faire son auto-critique…
Pourquoi, à vote avis, l'Istiqlal a-t-il accepté de donner son étiquette politique à des ministres qui ne sont pas issus de ses rangs?
Je pense que cela vient du fait que certains ministres, sous le gouvernement Youssoufi, ont déçu par leur incompétence. Pour éviter que cette situation ne se reproduise plus, on a choisi certains ministres en dehors du parti.
C'est une bonne chose, non ?
Imposer des ministres à un parti conduit à la déstabilisation immédiate de celui-ci, comme nous l'avons vu dans le cas de l'Istiqlal. Si le pays a besoin de partis forts pour gérer les affaires publiques, le fait de les affaiblir peut, à terme, se retourner contre lui…Cela dit, les ministres imposés à l'Istiqlal sont heureusement des cadres connus pour leur compétence chacun dans son domaine. Dotés d'un bon sens gestionnaire, ils sauront réussir là où leurs prédécesseurs ont échoué ou montré leurs limites. Nombre de militants considèrent que l'image de notre parti s'en est trouvée améliorée. Le fait que le gouvernement compte nombre de ministres apparentés est aussi un message fort en direction des partis. Ceux-ci sont invités à s'ouvrir sur les jeunes compétences et à jouer leur rôle d'écrémage de l'élite.
Comment s'annonce le prochain congrès du parti ?
À mon sens, le parti doit mettre à contribution ses assises pour se repositionner en fonction d'un projet de sociétés aux contours clairs et précis et mener une réflexion pour pouvoir consolider son action dans le futur. Pour ce faire, les idées ne manquent pas… L'Istiqlal en a déjà concrétisé une, celle de fusionner avec Forces Citoyennes (FC)… Même si ce parti ne compte aucun député au Parlement, il regorge par contre, en son sein, de cadres de haut niveau. Les deux formations ainsi unifiées ont d'autant plus les moyens d'être une force politique solide capable de répondre aux attentes du pays qu'elles ont la même sensibilité idéologique.


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