Elle a été réalisée par le CESE avec la coopération de Bank Al-Maghrib Une étude réalisée par le Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur «Le capital immatériel: facteur de création et de répartition équitable de la richesse nationale» vient d'être présentée devant les parlementaires de la deuxième Chambre. A cette occasion, le président du CESE, Nizar Baraka, a affirmé que le Maroc dispose d'énormes potentialités qu'il pourrait mettre à profit pour réaliser une «émergence sociétale» équitable à même d'assurer la dignité des citoyens et d'améliorer leur niveau de vie sur la base de sept leviers. Selon la même source, le premier levier pour développer la richesse globale du Maroc et assurer sa répartition équitable est lié au capital humain qui constitue la principale composante du capital immatériel, alors que le second levier a trait à la bonne gouvernance, notamment institutionnelle. M. Baraka a ajouté que le troisième levier porte sur la mise en place d'un nouveau pacte social expliquant que les autres leviers visent à consolider le socle commun des valeurs et à ériger la culture en levier de développement, à assurer une transformation structurelle de l'économie nationale, à inscrire le modèle national de développement dans la durabilité et à faire du Maroc un pôle de stabilité et de partenariat solidaire. «Cette étude, réalisée avec la coopération de Bank Al-Maghrib, conformément aux Hautes orientations royales, offre l'opportunité d'engager un débat enrichissant sur cette question avec la participation de tous les partenaires politiques, économiques et sociaux», a ajouté le président du CESE. Il faut dire que l'étude met l'accent sur la nécessité de concentrer l'effort sur le capital immatériel qui constitue un gisement important de création de richesses et d'opportunités. A cet effet, les trois piliers principaux du capital immatériel sur lesquels il est prioritairement recommandé d'agir sont le capital humain, dont les compétences doivent être renforcées et les valeurs consolidées, les institutions et politiques publiques, qui devront être plus efficientes, et le capital social qui doit être conforté en assurant l'effectivité des droits pour tous les citoyens et en renforçant la cohésion sociale. Selon l'étude, le développement de ce capital immatériel favorisera l'accélération de la transformation structurelle de l'économie du Royaume dans le cadre d'un modèle national de développement durable, et permettra de consolider le rayonnement du Maroc.