L'exploitation sexuelle des migrants est la forme la plus couramment identifiée (80%), suivie de l'exploitation économique (20%). Bientôt adopté, le Pacte mondial sur les migrants et les réfugiés a été au centre d'une rencontre qui s'est déroulée le 9 janvier 2018 à Rabat. Sous le thème «La question migratoire en Afrique : enjeux, défis et stratégies de réponse», cette réunion scientifique internationale est organisée par l'Institut royal des études stratégiques (IRES) et la Fondation Konrad Adenauer en collaboration avec le PNUD, l'OIM et l'UNHCR. Ce pacte vise en effet à attirer l'attention sur les migrants, ceux qu'ils laissent derrière eux et les communautés qu'ils rejoignent. Les migrants sont victimes d'exploitation. Il s'avère dans ce sens que l'exploitation sexuelle des migrants est la forme la plus couramment identifiée (80%), suivie de l'exploitation économique (20%), selon les chiffres de l'ONU. Lors de cette rencontre, Phillipe Poinsot, coordonnateur résident du Programme des Nations Unies pour le développement au Maroc, a mis l'accent sur ledit pacte qui vise entre autres à améliorer la réponse de la communauté internationale aux mouvements massifs de réfugiés et aux situations de réfugiés prolongées. Notons que le 19 septembre 2016, les Nations Unies ont adopté la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants, au titre de laquelle les Etats membres se sont engagés à élaborer un pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.