Le WAC a remporté la coupe d'Afrique des clubs vainqueurs de coupe. C'est un grand exploit wydadi et par définition une prouesse du football national. La lettre de félicitation adressée par Sa Majesté le roi, Mohammed VI à ce club prestigieux dénote l'importance de l'évènement et surtout de l'intérêt que le Souverain porte au football et au sport en général. Le WAC a remporté la coupe d'Afrique des clubs vainqueurs de coupe. C'est un grand exploit wydadi et par définition une prouesse du football national. La lettre de félicitation adressée par Sa Majesté le roi, Mohammed VI à ce club prestigieux dénote l'importance de l'évènement et surtout de l'intérêt que le Souverain porte au football et au sport en général. Les Wydadis méritent amplement ces éloges royaux pour avoir surmonté tous les obstacles à l'intérieur comme à l'extérieur pour remporter une coupe continentale. Il ne faut pas oublier que le prestigieux club casablancais traverse, comme tous les clubs marocains, une crise financière sans précédent. C'est dire que le mérite des joueurs, de l'entraîneur et du comité compte double quand on évolue dans un système de football aussi précaire que le nôtre. C'est pour cela que l'on ne répétera jamais assez que l'on préfère le président du WAC Nassreddine Doublali, à tout dirigeant du GNF ou de la fédération. Admettons qu'il a tous les défauts du monde, qu'il fait une affirmation pour la nier tout de suite après mais c'est un homme qui gère un club et qui obtient des résultats. On ne défend pas Doublali , la personne, il ne nous connaît pas et nous ne le connaissons pas personnellement. Nous avons tous des défauts. Lui, il a au moins une qualité, c'est la persévérance dans la gestion d'un club dont les dépenses dépassent les ressources. Il en est de même pour les dirigeants du Raja, une équipe qui perce aussi dans les compétitions africaines, avec les ressources de sa propre gestion. Hanat aujourd'hui, Amor hier et tous les ex-dirigeants du club, ont réussi à bâtir un club de grande envergure. Ce qui veut dire que notre football marche seulement avec les deux clubs casablancais qui le représentent dignement à l'extérieur. Autrement tout le système de notre football est basé sur le rayonnement de deux clubs dont les dirigeants souffrent le martyre pour joindre les deux bouts. Ce qui n'est pas rassurant car à, chaque moment, le barrage du courage et de l'esprit d'initiative des dirigeants bidaouis, peut céder. Tel celui de l'Oued Mellah, qui en l'espace de quelques heures, a démontré que Mohammedia, la cité des fleurs, était bâtie sur des infrastructures d'argile. Certains l'appelaient la Deauville du Maroc, Fédala traîne aujourd'hui dans la boue épaisse entraînée par l'envasement d'un barrage vieux de 70 ans. Quel âge a notre football et quelle est la durée de longévité de ses dirigeants ? Notre football vit aussi sur un mirage qui s'appelle le Raja ou le WAC et risque d'être inondé par la gestion désastreuse du GNF et de la fédération. On n'exagère pas, puisque personne ne s'attendait à ce que Mohammedia croule à cause de l'eau et du feu de la SAMIR.