a région de la Catalogne vit ce mardi une journée de grève générale convoquée à l'appel de plusieurs organisations, dont les principaux syndicats catalans et deux associations indépendantistes, en protestation contre les interventions de la police et de la garde civile espagnoles pour empêcher le référendum jugé « illégal » sur l'indépendance de cette région organisé dimanche. Le FC Barcelone solidaire. Il a décidé donc de suivre le mouvement et le club a publié un communiqué dans lequel il explique que les portes du Camp Nou et des autres installations blaugranas resteront fermées toute la journée. Des dizaines de manifestations sont organisées dans plusieurs villes de la région parallèlement à cette grève générale qui n'est cependant pas soutenue par les deux principales centrales syndicales espagnoles, l'UGT (Union générale des travailleurs) et les CCOO (Commissions ouvrières). Les entrées de plusieurs édifices publics ont été bloquées par des partisans de l'indépendance et des piquets de grève ont perturbé la circulation au niveau de grands axes routiers de la région. Ce mouvement a été différemment suivi par les commerces, supermarchés et cafés de Barcelone, alors que la majorité des écoles de la région catalane ont dû fermer en raison de la faible présence des élèves dans les classes. Les stations du métro de Barcelone ont fermé leurs portes et une partie des fonctionnaires catalans ne sont pas rendus au lieu de leur travail. De nombreux services contrôlés par l'exécutif catalan séparatiste ont été perturbés. Les transports publics n'étaient assurés qu'à 40 % environ, rapportent les médias. Les ouvriers du port de Barcelone ont participé également à cette grève générale, alors que l'aéroport « fonctionne normalement ». Citées par les médias, des sources d'AENA, agence chargée de la gestion des aéroports espagnoles, ont précisé qu'aucune annulation de vol ni retard n'ont été enregistrés. Un référendum d'autodétermination illégal a été organisé dimanche en Catalogne par le gouvernement régional, malgré son interdiction par la Cour Constitutionnelle espagnole. Le gouvernement espagnol a jugé ce plébiscite « illégal » et « ouvertement contraire au cadre juridique fondamental espagnol ».