Le Raja de Casablanca a fêté lundi soir, deux de ses anciens dirigeants, Boujemaâ Kadri et Ahmed Ammor, en hommage à tous les services qu'ils ont rendus aux Vert et Blanc. L'émotion des retrouvailles était au rendez-vous lundi, lors de la cérémonie organisée par le Raja en l'honneur de deux de ses anciens dirigeants, Boujemaâ Kadri et Ahmed Ammor. Kadri, qui aura dans quelques mois quatre vingt ans, a été parmi les fondateurs du club de Derb Soltane avec entre autres les frères Benabadji après avoir dirigé une équipe de quartier (Derb Baladia) qui jouait avec les équipes dites «indépendantes» (Firak Al Horra). Occupant plusieurs postes au sein de l'équipe dirigeante (vice-président, trésorier et directeur sportif), il avait également, comme tout dirigeant qui se respecte, joué le rôle de recruteur sans répit puisque même dans son travail au port de Casablanca, il avait les yeux braqués sur les dockers et autres employés du port qui tapaient sur un ballon pour les enrôler au sein du Raja. Il n'hésitait pas à orienter certains parmi eux, en plus bien sûr des jeunes de quartiers dénichés ici et là, vers le Raja pour y être testés du temps où l'équipe en était encore à ses premiers balbutiements, ne disposait pas encore de son propre terrain et s'entraînait à tour de rôle au stade de la jeunesse, actuel Al Fida, a indiqué à la MAP, le défenseur central des verts puis de l'équipe nationale, Roudani qui avait côtoyé de longues années M. Kadri avant que celui ne se retire de la gestion du club. Kadri, qui avait occupé plusieurs postes au sein de l'instance fédérale, a aussi apporté sa contribution dans l'échafaudage et la création d'autres sections des verts notamment le Handball, le Hockey, la natation, le cyclisme et le basket-ball. Pour sa part, l'ancien président Ahmed Ammor, qui a été désigné président d'honneur du Raja, a remercié le comité du club «vert et blanc» pour ce geste qu'il a apprécié à sa juste valeur, soulignant qu'il avait lui-même beaucoup durant les dix années qu'il a passés au sein du comité du Raja . Et de souligner que « la modestie, la patience et l'endurance ont toujours été le mot d'ordre des dirigeants»..