De nombreuses voix amazighes ont marqué par leur présence l'ouverture du festival, en l'occurrence la troupe Ahwach Mesguina, qui use principalement de la flûte et de percussions, dont le bendir, et pratique une danse percussive. Le rideau a été levé mercredi sur la 14ème édition du festival Timitar Signes et Cultures, avec des concerts inédits proposant une diversité musicale très riche qui reflète le slogan du festival «Les artistes amazighs accueillent les musiques du monde». Un public nombreux, composé de mélomanes gadiris, de visiteurs de la ville ainsi que de touristes, a répondu présent, mercredi dans la soirée pour pouvoir apprécier la magie et l'authenticité des spectacles qui ont amené les spectateurs à un long périple entre musiques traditionnelles et musiques actuelles, du Maroc, du continent africain et du monde. A la place Al Amal, Aziz Akhannouch, ministre de l'agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts et membre de l'Association Timitar, accompagné d'une délégation officielle, a donné le coup d'envoi de la 14ème édition de ce festival. De nombreuses voix amazighes ont marqué par leur présence l'ouverture du festival, en l'occurrence la troupe Ahwach Mesguina, qui use principalement de la flûte et de percussions, dont le bendir, et pratique une danse percussive. Tandis que Raïs Hassan Arsmouk a pu captiver le public par ses chansons qui ont pour thème l'amour et le quotidien. Conciliant entre la dimension nationale et internationale, l'esprit du festival et l'exigence artistique, tout en étant résolument tourné vers le continent africain, Timitar a donné rendez-vous lors de la soirée d'ouverture avec l'artiste malienne Oumou Sangaré, qui a émerveillé les spectateurs par la clarté et la puissance de sa voix qui a fait rayonner l'Afrique sur la scène gadirie. Chanteuse très sollicitée, Sangaré aborde sans détour toutes les problématiques qui minent la société africaine. A l'instar des précédentes éditions, la soirée inaugurale de Timitar est devenue au fil des années un moment de partage fraternel et convivial. Ainsi, elle a été pour cette version une occasion pour apprécier le duo DO Moon et l'artiste Vj Kalamour qui ont gratifié le public par une musique ethnique et électronique très inspirée de la musique africaine, et particulièrement de l'Île de la Réunion. Le groupe de Rock libanais Mashrou'Leila a fasciné la présence par ses paroles touchant à la vie quotidienne et aux problèmes sociaux, et a pu facilement conquérir le cœur des Gadiris. Près de la place Al Amal, plus précisément au théâtre de verdure, le festival Timitar a constitué une opportunité pour découvrir des genres musicaux aussi divers que la chanson amazighe, avec en l'occurrence le collectif les Amazones d'Afrique, et Elida Almeida venue du Cap-Vert. Cette dernière avec l'honnêteté qui émane de sa voix entraîne tous ceux qui l'écoutent et se reconnaissent dans son vécu. Placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce festival qui se tient du 5 au 8 juillet est l'un des rendez-vous culturels les plus attendus du Maroc comme il est l'un des événements importants à mettre en valeur le patrimoine amazigh.