A travers Facebook, il lui a envoyé une invitation qu'elle a acceptée. Et sur le coup, ils ont échangé les premiers mots. Dès le départ, elle l'a informée qu'elle était âgée de seize ans. Peu importe pour lui, qui est âgé de vingt-et-un ans, qu'elle soit encore mineure. Le plus important est qu'il arrive à ses fins. A ce propos, il lui a expliqué qu'il était âgé de vingt-cinq ans, issu d'un pays du Golfe et d'une famille très riche. Il lui a exprimé son désir d'avoir une épouse marocaine. Pleine de joie, notre fille mineure a commencé à rêver, surtout qu'il lui a précisé à maintes reprises qu'il se rendrait au Maroc pour la rencontrer elle et sa famille. Les conversations virtuelles entre les deux se sont multipliées au point qu'elle a cru à toutes ses paroles. En fait, le gars parlait comme un ressortissant des pays du Golfe. Au fil du temps, la fille finit par tomber dans le piège. Depuis, il a commencé à la solliciter de se dévêtir devant la caméra de son PC ou son smartphone pour lui permettre de voir son corps et ses parties intimes. Elle faisait tout ce qu'il lui demandait en croyant qu'elle lui faisait un grand plaisir et qu'elle l'encourageait à s'attacher de plus en plus à elle. Mais, quelques semaines plus tard, il va montrer son vrai visage. Il lui a expliqué qu'il est marocain, demeurant à Casablanca, et qu'elle devait lui verser une somme d'argent afin qu'il ne publie pas ses photos et ses vidéos sur les réseaux sociaux. Tout de suite, la fille mineure a recouru à ses parents qui l'ont soutenue pour l'accompagner au commissariat de police, district d'Aïn Chok, à Casablanca pour porter une plainte. Une souricière a été tendue par les éléments de la police d'Aïn Chok en demandant à la fille de le mettre en confiance et de faire semblant de lui verser la somme réclamée. Ainsi, ils ont fixé un rendez-vous au niveau du boulevard Mohammed VI. Et ce sont les limiers que le maître-chanteur va trouver devant lui, et qui vont tout de suite le gratifier d'une paire de menottes aux poignets avant de le mettre entre les mains de la justice.