Le limogeage du directeur de la prison locale de Bourkayez à Fès n'a rien à voir avec un prétendu scandale suscité par la tonte de cheveux de neuf étudiants incarcérés dans l'établissement, a affirmé la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR). Dans un communiqué, la DGAPR a balayé les «mensonges» publiés par certains médias selon lesquels «la Délégation a relevé de ses fonctions le directeur de la prison de Bourkayez (...) et qu'il a comparu mercredi devant le Conseil disciplinaire de la DGAPR à Rabat», suite au scandale de «la tonte de cheveux de neuf étudiants» évoqué par un article de presse, soulignant qu'elle gère ce secteur public avec responsabilité et prend ses décisions de manière raisonnable et objective et indépendamment des allégations et informations de presse. La Délégation rappelle avoir déjà fourni les explications nécessaires concernant l'opération de la tonte des cheveux dont ont bénéficié les pensionnaires concernés, réaffirmant que cette opération, qui fait partie des prestations que les établissements pénitentiaires offrent à leurs pensionnaires en respect des conditions d'hygiène, ne s'est pas faite sous la contrainte, mais d'une manière volontaire. Cette opération a été menée conformément aux dispositions légales et réglementaires régissant cet aspect de la vie quotidienne des détenus, ajoute le communiqué.