La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a catégoriquement démenti tout cas présumé de rasage de barbes des détenus de quelque catégorie que ce soit, réaffirmant son attachement à garantir toutes les conditions idoines permettant aux pensionnaires de pratiquer les rituels religieux en toute liberté, notamment pendant le mois sacré de Ramadan. Dans un communiqué publié lundi en réaction aux "allégations véhiculées par certaines parties prétendument œuvrant dans le domaine des droits de l'Homme et arguant défendre une catégorie spécifique de détenus, concernant des cas présumés de 'rasage des barbes de certains pensionnaires' et 'd'interdiction de lancer l'appel à la prière (Adan)'", la Délégation "dément catégoriquement tout cas de rasage de barbes des pensionnaires de quelque catégorie que ce soit", soulignant son "fort attachement à la préservation de la dignité de tous les pensionnaires et de leur intégrité physique". La DGAPR a, de même, réitéré sa "détermination à garantir toutes le conditions idoines permettant aux pensionnaires de pratiquer les rituels religieux en toute liberté, notamment pendant le mois sacré de Ramadan empreint de spiritualité", indique le communiqué. Dans ce cadre, la Délégation "veille à assurer un encadrement religieux particulier en ce mois béni, en partenariat et en coordination avec le ministère des Habous et des Affaires islamiques", note la même source, soulignant que "la dimension spirituelle revêt une importance capitale et constitue une composante fondamentale des programmes de réinsertion des détenus". La Délégation affirme, en définitive, qu'elle "ne ménagera aucun effort pour préserver la dignité des pensionnaires et améliorer les conditions de leur séjour dans les établissements pénitentiaires, sans prêter attention aux parties qui cherchent à attenter à son action par les mensonges et les allégations fallacieuses".