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«Je ne vais pas me laisser faire !»
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 14 - 11 - 2002

Suspendu «à vie» par le comité provisoire chargé de la gestion de la Fédération royale marocaine d'athlétisme, qui l'accuse d'avoir incité des athlètes marocains à changer de nationalité, notamment au Bahreïn, Khalid Boulami, qui encadre l'équipe de ce pays, s'insurge. Entretien.
Aujourd'hui Le Maroc : Quel commentaire faites-vous de la décision du Comité provisoire de vous suspendre à vie ?
Khalid Boulami : Cette décision est une chose étrange, qui porte atteinte, non seulement à ma personne, mais à l'athlétisme marocain dans son ensemble. D'ailleurs, je ne me considère comme étant suspendu, puisque je n'ai pas reçu la décision de suspension. De plus, je ne suis pas passé en conseil de discipline, afin que je puisse me défendre et qu'on fournisse les « preuves » que l'on détiendrait contre moi. Plus que cela, c'est une décision que j'ai apprise par les médias, alors que je venais de rentrer de France, où je réside, passer au Maroc le mois sacré de Ramadan.
Les accusations à votre rencontre sont particulièrement graves…
Oui, graves et totalement infondées. Parce que si j'avais voulu encourager des athlètes à s'expatrier, je l'aurais fait il y a longtemps, alors que je courais pour Argenteuil. Au contraire, c'est moi qui ai eu du mal à me faire admettre au sein de la sélection nationale, avant de remporter deux médailles d'argent aux championnats du monde d'athlétisme de Goeteborg en 1995, et d'Athènes en 1997, avec aux passage une médaille de bronze aux Jeux Olympiques d'Atlanta en 1996, toujours sur 5.000 mètres. Et c'est moi qui ai incité certains athlètes établis en Europe à venir au Maroc.
Oui, mais là, vous êtes accusé d'avoir encouragé des athlètes à changer de nationalité pour courir sous les couleurs du Bahreïn, dont vous seriez l'entraîneur national.
Tout d'abord, je n'ai encore rien signé avec le Bahreïn en tant qu'entraîneur. Mais reprenons le fil des événements : fin août dernier, j'ai été invité par les Bahreïnis à une manifestation sportive. C'est à cette occasion que l'on m'a fait la proposition – que j'ai acceptée - d'encadrer la sélection de ce pays, où se trouvaient déjà les quatre jeunes athlètes marocains par qui le scandale est arrivé. Il s'agit de Rachid Khouya, Abdelhak El Gourch, Rachid Ramzi et Abdelkébir Louraybi. Des athlètes qui n'ont pas les minima requis pour participer aux grandes compétitions internationales. Mais c'est lorsque ces athlètes ont commencé à gagner lors des Jeux asiatiques de Busan, 27 septembre au 14 octobre, en Corée du Sud, que les ennuis ont commencé. Accusée de « vendre ses athlètes », la Fédération m'a fait porter le chapeau, moi qui étais sur place. En procédant ainsi, la Fédération esquivait cette accusation et trouvait un bouc-émissaire. S'en suivit cette suspension à vie, qui outre à l'honneur et à la réputation d'un athlète qui s'est sacrifié sans compter pour le drapeau de son pays, a porté atteinte à la réputation de l'athlétisme national tout entier.
Pourquoi vous qualifiez-vous de bouc-émissaire ?
Parce qu'il s'agit là d'un faux procès que l'on veut m'intenter. Cela fait déjà un certain nombre d'années que les athlètes s'expatrient pour aller courir sous d'autres couleurs, en particulier françaises et belges. Les raisons de ces départs sont multiples et l'on peut citer en particulier le climat malsain qui règne au sein de la fédération, ainsi que la mauvaise gestion et l'incompétence en la matière de certaines personnes.
Et là, que comptez-vous faire ?
La balle est dans leur camp. Je ne vais pas me laisser faire et je me battrai pour faire éclater la vérité au grand jour. La justice devra certainement dire son mot dans cette affaire. De plus, après tout ce que je vous ai dit, on peut également considérer que la décision de ce comité provisoire et nulle et non avenue, étant donné que la tâche d'un comité provisoire ne peut dépasser les six mois, alors que ses membres sont là depuis deux ans.


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