Une panoplie d'activités en commémoration du douloureux tremblement de terre qui a ravagé la ville le 29 février 1960, ont été programmées dans les différents espaces de la ville pour rappeler les nouvelles générations de l'ampleur de cette catastrophe. Dans ce cadre, l'Association Izorane Agadir a programmé plusieurs activités autour du thème « Revalorisation du patrimoine, une responsabilité collective » dont le coup d'envoi sera donné ce mercredi 1er mars par le rituel annuel d'implorations et prières de miséricorde pour les âmes des martyres de la nuit du 29 février 1960 au cimetière Yahchach, en présence d'un imam, un prêtre et un rabbin, ce qui reflet une coexistence exemplaire à Agadir. Le même jour sera marqué par la signature d'une convention entre le Conseil communal d'Agadir et l'association portant sur la mise à disposition de l'espace « Exposition » au service de l'association, l'inauguration d'une exposition thématique sur l'architecture moderne à Agadir et l'annonce de la 2ème édition du concours de la photographie « Nostalgie des lieux, de la mémoire collective d'Agadir », encadré par l'Association marocaine des amateurs de la photographie. Le programme de ces activités prévoit également, le jeudi 2 mars, la projection d'un documentaire intitulé « Soulimanou » au cinéma Salkam et l'organisation par un groupe d'architectes d'une table ronde autour du thème « Paysage urbain d'Agadir : imperfections et atouts ». D'autres activités sont au menu de cette commémoration, dont une visite guidée au pont Tildi (repère de l'avant-séisme), la présentation d'un clip sur la Kasbah d'Agadir et de plusieurs œuvres et documents sur Agadir, de même qu'une table ronde autour du thème « la nature sismique du site d'Agadir et son impact sur les investissements en ville: contraintes et perspectives » et des séances de sensibilisation sur les secousses telluriques dans les établissements scolaires. La ville a été secouée la soirée du 29 février 1960 par une secousse tellurique d'une magnitude de 5,7 sur l'échelle de Richter. Quinze petites secondes étaient suffisantes pour enterrer un tiers de la population, soit 15.000 personnes, et faire presque 25.000 autres blessés.