Des statistiques annoncées, lors de la réunion entre le Conseil Régional du Tourisme de Casablanca (CRT) et une délégation représentant l'Association russe des agents de voyage, ressort que le Maroc accueille très peu de touristes russes. Un effort de promotion s'impose. Un atelier de travail professionnel marocain sera organisé en mars 2003 à Moscou durant lequel sera étudiée la question de promotion des flux touristiques entre la Russie et le Maroc. Cette résolution a émané de la dernière réunion tenue la semaine dernière entre le Conseil Régional du Tourisme de Casablanca (CRT) et une délégation représentant l'association russe des agents de voyage en visite au pays. Une visite qui entre dans le cadre d'une tournée organisée par l'Office National Marocain du Tourisme visant la promotion de la destination Casablanca. «Cette visite vise à mieux faire connaître le Maroc et ses régions aux opérateurs touristiques russes», indique un communique» du CRT. Une séance de travail a été tenue durant laquelle les points forts mais aussi les faiblesses de l'industrie touristiques marocaines ont été discutés. L'ensemble des professionnels du secteur du tourisme de la ville de Casablanca, notamment l'Association de l'industrie hôtelière, l'Association des agences de voyages, le Syndicat des transporteurs touristiques, l'Association des restaurateurs et l'Association des loueurs de voitures y ont pris part. Ainsi ont été étayées les opportunités touristiques de la ville, référence faite aux potentialités réelles que recèle la métropole et aux chantiers d'investissement qui y sont en cours. Les freins rencontrés par la clientèle russe ont à leur tour été& exposés par la délégation russe. Les contraintes afférentes à l'obtention de visas, au manque de liaisons aériennes particulièrement charters et aux difficultés de communication en langue russe au Maroc. Selon les statistiques annoncées lors de cette rencontre, quelque 8.000 touristes russes visitent le Maroc contre 100.000 à destination de la Tunisie et 300.000 de l'Egypte et 800.000 de la Turquie. Des chiffres qui en disent long sur la nécessité de doubler d'efforts pour être au même niveau des pays concurrents du pourtour méditerranéen.