Ils ne le sont toujours pas à Salé, Témara et Essaouira Les nouveaux hôpitaux provinciaux de Salé, Témara et Essaouira tardent à ouvrir leurs portes alors que ceux-ci devaient être opérationnels au cours de l'année 2016. Pour s'enquérir de l'état d'avancement de ces établissements, le ministre de la santé, El Houssaine Louardi, a tenu lundi une réunion à Rabat avec les directeurs régionaux de Rabat-Salé-Kénitra et de Marrakech-Safi. Les contraintes techniques, administratives et financières constituent, selon ces responsables, les principaux obstacles qui entravent la réalisation de ces structures. Face à cette situation, le ministre de la santé a ordonné d'accélérer la mise en place de ces infrastructures hospitalières. Il a ainsi appelé «les responsables provinciaux à résoudre les problèmes à caractère local de manière urgente et immédiate», indique un communiqué du ministère. Louardi a insisté sur la formation d'une commission qui veillera, dans les prochains jours, au suivi des questions soulevées notamment celles qui constituent une entrave à l'achèvement des travaux dans ces établissements hospitaliers. Notons que le stade d'avancement a atteint 95% et que les dispositifs médicaux et les équipements biomédicaux ont été déjà acquis avec un budget s'élevant à des millions de dirhams. Pour ce qui est des réalisations en matière d'infrastructures hospitalières, rappelons que la construction du CHU d'Oujda est suivie de la construction de CHU d' Agadir et de Tanger, et la reconstruction du CHU Avicenne de Rabat, avant fin 2017. Des hôpitaux régionaux ont également vu le jour notamment dans les villes d'El Jadida, Benguerir et Saïdia. Les travaux ont débuté en 2015 pour la mise en place de deux hôpitaux régionaux à Salé et Témara. Ces projets devraient ainsi permettre de doubler la capacité litière du Maroc à l'horizon 2017. Au niveau des hôpitaux, le plan d'action 2017 du ministère de la santé prévoit la poursuite des actions entamées au titre des années précédentes, à savoir l'amélioration des conditions de prise en charge des patients et la mesure de la performance de l'activité hospitalière en menant des études portant sur la conception et la mise en place d'un système d'information hospitalier Le secteur de la santé verra ses moyens baisser de 1,16% en 2017. Le budget de El Houssaine Louardi est passé de 14,28 milliards en 2016 à 14,11 milliards en 2017. Il en va de même pour le budget de fonctionnement qui connaîtra une légère baisse. Celui-ci a été fixé à 11,714 milliards DH en 2017 contre 11,780 milliards DH en 2016.