L'Office chérifien des phosphates (OCP) a maintenu sa rentabilité au premier semestre 2016 en s'appuyant sur ses avantages compétitifs de long terme et en affichant une marge d'Ebitda de 27%, indique un communiqué de l'OCP. « Nous affichons une marge d'Ebitda de 27%, ce qui nous place parmi les acteurs les plus profitables de l'industrie du phosphate et reflète notre structure de coûts compétitive ainsi que notre flexibilité commerciale et industrielle », a souligné Mostafa Terrab, PDG du groupe, cité dans le communiqué. Le chiffre d'affaires s'est établi à près de 21,7 milliards de DH, en recul de 9% par rapport au premier semestre 2015, impacté par une baisse des prix sur le marché du phosphate de l'ordre de 30%, précise le l'OCP. « Bien que la demande en engrais phosphatés soit restée élevée au cours du premier semestre 2016, les importations ont été limitées puisque les principaux pays consommateurs ont puisé dans les stocks substantiels constitués en 2015, année d'exportations chinoises record », explique-t-on. Le résultat opérationnel a atteint plus de 4,21 milliards de DH, contre 6,9 milliards un an plus tôt, malgré des dépenses d'investissement s'élevant à 5,1 milliards de DH au premier semestre 2016. Le contexte actuel de l'industrie demeure difficile, mais le marché du phosphate s'approche du bas du cycle ou l'a déjà atteint, et qu'il se dirige vers une reprise graduelle en 2017, souligne le communiqué qui explique que la consommation devrait être tirée par l'amélioration des rendements dans les principales régions agricoles, ainsi que par l'augmentation de la demande brésilienne du fait d'une baisse de leurs stocks.