Les Etats arabes manifestent clairement leur intérêt pour les télécommunications, par le biais de résolutions et de propositions, durant la conférence de l'Union Internationale des Télécommunications (UIT). Optimisation et performance sont actuellement les principaux maîtres mots des conférenciers de la rencontre des plénipotentiaires participant à la 16ème réunion de l'Union Internationale des télécommunications (UIT) se déroulant toujours à Marrakech. Notamment en matière d'instauration d'une véritable politique de budgétisation. Elle sera établie sur la base des résultats escomptés. Il faut rappeler que cette approche ne date pas de la conférence actuelle. Elle trouve son origine dans le Corps Commun d'Inspection des Nations Unies (CCI), présenté en session de juin 2001 lors du conseil de l'UIT. Dans ce rapport, il est stipulé que «l'introduction d'une budgétisation axée sur les résultats dans les organisations du système des Nations Unies est dans la plupart des cas au stade préliminaire ». Par ailleurs, la même cellule reconnaît d'ores et déjà que «les bureaux se sont déjà efforcés d'intégrer des indicateurs de performance dans les plans opérationnels de leurs secteurs, avec des résultats plus ou moins heureux». D'autre part, l'article 72 du texte de l'Union met en avant un certain nombre de critères. C'est ainsi qu'il y est indiqué que les plans opérationnel et financier de l'UIT, devraient énoncer les activités de l'Union, leurs objectifs et les ressources associées». C'est également le volet financier qui a intéressé les participants des pays arabes. Un rapport a été remis au préalable, le 17 juillet dernier, en préparation à la conférence se tenant actuellement. Il s'agit principalement des droits et obligation des membres des secteurs, en l'occurrence de la contribution financière aux dépenses de l'UIT. En matière des prérogatives et obligations des uns et des autres, les Etats arabes estiment que cette question, en discussion depuis près de 10 années, est «définitivement réglée». Le document traite également sur la base des questions primordiales étudiées dans la région, des fonctions et structure de l'Union, des révisions souhaitées dans le cadre du règlement des télécommunications internationales. De même, les rédacteurs ont souligné le statut d'observateur aux réunions et aux conférences de l'UIT. Par ailleurs, ce qui demeure un des points les plus importants soulevés par les représentants du monde arabe est la mise à jour de l'accord de Melbourne. Cet accord avait réuni une conférence mondiale des télécommunications internationales. Les pays arabes ont été particulièrement actifs. En effet, ils ont présenté une résolution, qui propose un programme d'activités de l'Union, pour les quatre prochaines années, lors de la réunion d'une conférence mondiale sur les télécommunications internationales, chargée de réviser le règlement dans ce domaine. Le secteur des télécommunications est certes en mal de réglementation équitable pour tous.