A l'instar des précédentes élections législatives, les premières informations ne font pas état de grands changements concernant le choix des futurs dirigeants de ces listes, qui sont presque les mêmes ténors politiques ayant représenté leurs formations lors du scrutin de 2011. Les Tangérois s'attendent, à l'instar des précédentes communales et législatives, à un duel très serré entre le PJD et le PAM. A plus d'un mois du prochain scrutin législatif, prévu le 7 octobre, Tanger vit, comme toute ville côtière, pleinement au rythme de la saison estivale. Il reste que cette période estivale n'a pas empêché les leaders des différentes formations politiques de faire les va-et-vient dans la ville du détroit pour s'entretenir avec les coordinateurs et les responsables de leurs antennes locales respectives afin de traiter les demandes d'accréditations des candidats dans la circonscription de Tanger-Asilah. La constitution par les partis de leurs listes électorales est, comme chaque fois, une tâche lourde et n'est pas du goût en particulier des partisans écartés de la prochaine course électorale. A l'instar des précédentes élections législatives, les premières informations ne font pas état de grands changements concernant le choix des futurs dirigeants de ces listes, qui sont presque les mêmes ténors politiques ayant représenté leurs formations lors du scrutin de 2011. Parmi lesquels, le député sortant pamiste et l'un des principaux éléments actifs au sein de l'opposition (au conseil de la ville), Fouad El Omari, qui a son mot à dire comme l'un des candidats les plus craints dans cette circonscription de la mort. L'ex-maire de Tanger est, bien avant cette période préélectorale, parmi les figures politiques les plus présentes sur les réseaux sociaux et semble plus préparé et enthousiaste pour les prochaines législatives. Surtout que le Parti authenticité et modernité (PAM) a su renforcer ses rangs dans les zones urbaines et rurales avoisinantes telles que Asilah, dont la majorité du conseil communal est constituée par des Pamistes. Mohamed Najib Boulif, ministre délégué au transport, paraît jusqu'à présent le candidat le plus favori pour représenter le Parti de la justice et du développement (PJD), lors du prochain scrutin, dans cette circonscription, où cette formation politique a pu remporter trois sièges lors du dernier scrutin du 25 novembre 2011. Les Tangérois s'attendent, à l'instar des précédentes communales et législatives, à un duel très serré entre le PJD et le PAM. Outre ces deux partis, l'Union constitutionnelle (UC) a, selon des sources concordantes, jeté son dévolu sur son actuel coordinateur Mohamed Zemmouri pour la représenter comme tête de liste pour le prochain scrutin dans cette circonscription. Ayant été plusieurs fois député parlementaire, M. Zemmouri qui représentera certainement une menace réelle pour ses futurs concurrents (grâce au soutien de l'actuel président du conseil préfectoral UC de Tanger-Asilah, Abdelhamid Aberchane), a pu gagner sa députation lors des dernières législatives partielles, organisées en octobre 2012. Concernant le Rassemblement national des indépendants (RNI), qui détient avec le PAM les rênes de l'opposition au sein du conseil communal de Tanger, le choix a été porté, selon les dernières informations communiquées, sur le jeune RNIste Hassan Bouhriz, fils du deuxième vice-président du conseil régional de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et coordinateur provincial, Mohamed Bouhriz. Le futur dirigeant de la liste RNIste a réussi à décrocher son siège de député grâce à sa direction de la liste des jeunes, au cours du dernier scrutin 2011.