Les femmes, de plus en plus attirées par le secteur de l'industrie des phosphates et dérivés, représentent 10% des 500 jeunes sahraouis recrutés fin juillet par Phosboucraa, filiale de l'OCP. Ces femmes, bénéficieront ainsi, à l'instar des autres recrues, de 22 mois de formation spécialisée dans les métiers cibles, notamment en matière de production, chimie industrielle, maintenance et génie civil, au sein des Centres de développement des compétences du Groupe OCP pour être opérationnelles dans les installations de Phosboucraa. Le recrutement de ces 500 jeunes a été confié à des prestataires spécialisés et géré entièrement à travers une plateforme informatique pour garantir la transparence. Les profils demandés ont été classés par emploi selon les résultats obtenus aux tests psychotechniques et des connaissances métiers passés sur ordinateur et aux entretiens avec les jurys professionnels. L'équipe de sélection ne disposait à aucun moment du processus de recrutement des données personnelles des candidats. Le travail technique de sélection se faisait sur une base de données codifiée. A travers cette opération de recrutement, qui a féminisé les effectifs, Phosboucraa renforce ses ressources humaines et son statut d'entreprise impliquée dans le développement de la région au sein de laquelle elle opère. Avec ses 1.700 employés déjà en exercice, majoritairement issus des régions du Sud, elle est considérée comme l'un des plus grands employeurs au niveau local. D'autres opérations complémentaires seront lancées afin de répondre au besoin en ressources humaines, généré par le programme d'investissement dédié aux régions Sud. Ce programme de 17 milliards de dirhams consiste à la construction d'un complexe d'engrais, d'une usine de traitement et d'un nouveau wharf, créant ainsi des emplois directs et indirects.