La gare ferroviaire de Kénitra a connu dernièrement une scène digne des mauvais films de série B. Selon un communiqué de la Fédération nationale des travailleurs du rail, affiliée à l'Union marocaine du Travail (UMT), des policiers stagiaires, devant faire partie des futurs Groupes urbains de sécurité (GUS) voulaient, le 12 novembre -la veille de l'Aïd – prendre le train sans s'acquitter de leurs billets. La gare ferroviaire de Kénitra a connu dernièrement une scène digne des mauvais films de série B. Selon un communiqué de la Fédération nationale des travailleurs du rail, affiliée à l'Union marocaine du Travail (UMT), des policiers stagiaires, devant faire partie des futurs Groupes urbains de sécurité (GUS) voulaient, le 12 novembre -la veille de l'Aïd – prendre le train sans s'acquitter de leurs billets. Les policiers en question en sont venus aux mains avec les agents chargés du contrôle d'accès aux quais et ont brisé les vitres des portes. Ce qui a suscité l'intervention du chef de gare et de son adjoint, qui voulaient mettre un terme à cette pagaille. Mais, hystériques, les futurs GUS s'en sont pris également aux deux responsables qui ont subi une avalanche de coups de pieds et de poings. «Les frères Larbi Sahi et Omar Koulal ont été conduits au commissariat de police, puis à l'hôpital», conclut le communiqué, rappelant que «les frères Najib Razzouk et Larbi Rabiî (contrôleurs) avaient été, par le passé, agressés pour les mêmes raisons à bord d'un train.