20 longs-métrages et 123 courts-métrages ! C'est la production cinématographique marocaine au titre de l'année 2015. Une production qui reste en deçà de la moyenne de plusieurs pays, dont l'activité cinématographique tourne annuellement autour d'une quarantaine de longs-métrages produits et pas moins de 200 courts-métrages édités. En 2015, la production cinématographique nationale a supposé l'octroi d'un montant de 62,58 millions de dirhams d'aides publiques destinées à la promotion du film marocain. L'enveloppe budgétaire concerne essentiellement les avances sur recettes avant et après production, ainsi que l'aide à l'écriture et à la réécriture du scénario. La Commission du fonds d'aide à la production cinématographique a accordé une avance sur recettes à 23 longs-métrages, contre 25 films une année auparavant, dont 13 films avant production (48,20 millions DH), 4 films après production (4,60 millions), 4 films pour la réécriture du scénario (220.000 dirhams) et 2 films pour l'écriture du scénario (120.000 dirhams). La commission a également accordé, comme en 2014, une avance sur recettes à 7 courts-métrages, dont 1 film avant production (160.000 dirhams) et 6 films après-production (870.000 dirhams). L'aide cinématographique publique a également concerné des projets de films documentaires autour de l'histoire, la culture, le patrimoine culturel sahraoui hassani, dont 7,55 millions DH réservés à 9 films avant production, 500.000 dirhams consacrés à un documentaire après production, 300.000 dirhams à la réécriture du scénario de 4 films et 60.000 dirhams à l'écriture du scénario d'un film. Sur le plan de l'activité d'exploitation cinématographique, les recettes guichet y afférentes sont estimées à environ 74,462 millions DH réalisés au niveau de 31 salles de cinéma, qui sont dotées de 57 écrans, contre 66,726 millions DH en 2014. Le box-office des films marocains a été dominé par le film «Le Coq» d'Abdellah Ferkous avec 100.060 entrées, suivi de «Les transporteurs» de Said Naciri avec 95.535 entrées.