Le Maroc est l'un des quatre plus importants emprunteurs de la Banque Africaine de Développement (BAD). Son intervention a concerné jusqu'à présent 68 opérations. Le symposium ayant réuni, le week-end, les départements et les établissements publics bénéficiaires des fonds de la BAD, les institutions bancaires et les opérateurs du secteur privé, les représentants de la BAD et l'argentier du Royaume, s'est articulé autour de 4 thèmes principaux : «la coopération du Maroc avec la BAD ? Trente-trois ans d'une expérience fructueuse», «la présentation de la stratégie de la BAD en matière d'appui au secteur privé», «les services et les produits financiers offerts par la BAD aux emprunteurs des secteurs public et privé» et «les règles et procédures de décaissement de la BAD». Il se dégageait des débats que le Maroc cumule auprès de la Banque Africaine de Développement (BAD), un montant de 3 milliards de dollars US soit près de 30 milliards de DH, ce qui représente 10% des engagements cumulés nets de l'ensemble du groupe au 31 décembre 2001. A ce propos, Théodore Nkodo, vice-président des opérations des régions, nord-est et sud de la BAD, déclare que : «le Maroc est l'un des quatre emprunteurs les plus importants de la banque». Quant au détail des injections de fonds de la BAD, dans l'activité économique du pays, elles touches à de multiples secteurs. C'est ainsi que le vice-président de l'institution financière, souligne l'intervention de son établissement dans 68 opérations à travers le Royaume (finances, agriculture, transports, énergie, adduction d'eau). Par ailleurs, neuf opérations sont en cours d'exécution à l'heure présente, elles représentent un investissement de 435 millions de dollars US. M. Nkodo ajoute à cet effet que: «la performance du portefeuille de la Banque du Maroc s'est améliorée et est jugée désormais satisfaisante par la BAD». Pour sa part, l'argentier du Royaume, Fathallah Oualalou, n'a pas manqué de rappeler «l'initiative en matière de mise en place de nouveaux instruments de prêts au profit des pays à revenus intermédiaires pour la préparation des projets». Tout en insistant sur la qualité de partenaire innovateur de la BAD, relativement aux instruments de prêts et d'adaptation aux nouveaux besoins des bénéficiaires de ses ressources. Le représentant de la BAD confirme la volonté de la banque à soutenir le secteur privé marocain. Comme il l'a rappelé que ce dernier n'a pas encore bénéficié du financement de cette institution. A ce sujet, une liste de soumissionnaire est ouverte. Elle vise les opérateurs du secteur privé marocain à présenter «leurs propositions de financement à la BAD». Les domaines ciblés sont les infrastructures, les industries manufacturières et des services. Quant à la question relative à l'ouverture d'un bureau de représentation de la BAD au Maroc et notamment à Rabat, M. Nkodo a indiqué, que : «cette requête sera examinée avec toute l'attention requise».