Selon la direction provinciale de l'Agriculture, la superficie perdue s'élève à 43.000 hectares, soit 48% de la superficie semée. La production céréalière a été sérieusement affectée par la sécheresse durant la campagne agricole 2001-2002, indique la Direction Provinciale de l'Agriculture (DPA) de Fès. Selon la DPA, la superficie semée en céréales a été de 90.000 hectares soit 100% du programme prévu, alors que la superficie perdue s'est élevée à 43.000 ha (soit 48% de la superficie semée) et la superficie récoltée a été de 47 000 ha (52%) de la superficie semée. Le rendement moyen de la superficie récoltée a atteint cette année 5,6 quintaux/ha contre 19 qx/ha en moyenne en 2000-2001, indique la DPA, qui fait remarquer qu'en dépit des efforts déployés aussi bien par les agriculteurs (utilisation intense des engrais de fond et des semences sélectionnées dépassant respectivement de 10% et 16% la moyenne des cinq dernières campagnes agricoles) que par la DPA (approvisionnement des agriculteurs en facteurs de production au moment opportun, encadrement et sensibilisation des agriculteurs...), la rareté et l'irrégularité des pluies ont été les facteurs déterminants des mauvais résultats enregistrés en céréaliculture. La Direction précise que la campagne agricole 2001-2002, qui a connu un déficit pluviométrique de 30% par rapport à une année normale, a été caractérisée par trois séquences climatiques distinctes. La première séquence a connu un retard des précipitations au début de la campagne agricole avec des pluies importantes enregistrées à la deuxième décade du mois de décembre 2001 soit 101 mm, ce qui a retardé l'installation des céréales d'automne. La deuxième séquence a enregistré une période sèche allant de janvier à la fin de février 2002, coïncidant avec des stades critiques de croissance et de développement des céréales, ce qui a été à l'origine de la perte d'une superficie céréalière importante (48% de la superficie semée) et d'une chute sévère des rendements, note la DPA. Une période pluvieuse survenue très tardive (allant du mois de mars à début mai) pour le cycle végétatif des céréales a été, par contre, bénéfique pour les parcours, l'arboriculture et les cultures printanières, indique la même source.