Cette exposition se conçoit aussi comme un hommage à la recherche passionnée de Bert Flint, fondateur du Musée Tiskiwin qui, depuis 1957, consacre sa vie à la connaissance et à la reconnaissance des cultures amazighes et sahariennes. L'espace d'art Actua d'Attijariwafa bank à Casablanca abrite, du 24 février au 28 mai 2016, une exposition patrimoniale intitulée «Arts transsahariens. Un art de vivre perpétuel». Organisée en marge de la 4ème édition du forum international Afrique Développement, cette exposition culturelle est initiée par la Fondation Attijariwafa bank en partenariat avec le Musée Tiskiwin de Marrakech. Elle propose de découvrir une multitude d'objets d'art traditionnels, de l'habitat nomade et sédentaire dans les espaces transsahariens, du sud du Maroc aux rives du Niger. Elle est conçue d'ailleurs comme une invitation à explorer le quotidien des différentes populations sahariennes et touareg à différents moments de leur vie sociale, principalement au travers de la vie sous la tente, de l'art de la monture et du voyage en caravane, des festivités, de la musique... «Nous proposons cette exposition afin de souligner l'appartenance à une même communauté culturelle, dont les données sont déterminées par l'espace et l'environnement sahariens, ainsi que par une histoire millénaire de migrations humaines et de relations commerciales et culturelles», expliquent dans ce sens les organisateurs. L'exposition se veut aussi un espace où se conjuguent et se complètent les traditions ancestrales et les créations modernes. Ainsi, durant son parcours, le visiteur pourra admirer des œuvres au henné sur peau de Farid Belkahia, issues de la collection Attijariwafa bank et s'arrêter sur un travail collectif inspiré des gravures pariétales, qu'effectueront les jeunes élèves du programme éducatif phare de la fondation: l'Académie des arts. Cette exposition se conçoit aussi comme un hommage à la recherche passionnée de Bert Flint, fondateur du Musée Tiskiwin qui, depuis 1957, consacre sa vie à la connaissance et à la reconnaissance des cultures amazighes et sahariennes. Afin d'aider à mieux comprendre l'univers désertique, sa culture, la provenance des objets, leur utilité et leur lien avec le monde matériel et spirituel, la Fondation Attijariwafa bank s'est appuyée pour organiser cette exposition sur l'expertise du chercheur anthropologue Ahmed Skounti et sur le partenariat avec l'Institut national d'archéologie et du patrimoine de Rabat. La Fondation a ainsi tenu à encourager la recherche de sept étudiantes en master de muséographie en les associant à la recherche documentaire de cette exposition.